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Une étudiante a besoin de vos réponses pour finaliser son mémoire
Être chauffeur routier aujourd'hui : comment vivez-vous votre travail ? C'est le titre du questionnaire mis en ligne par une étudiante dans le cadre de son mémoire de fin d'études. Elle s'intéresse donc à l'engagement au travail de cette professionn....
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Être chauffeur routier aujourd'hui : comment vivez-vous votre travail ? C'est le titre du questionnaire mis en ligne par une étudiante dans le cadre de son mémoire de fin d'études. Elle s'intéresse donc à l'engagement au travail de cette professionn. Votre participation à ce questionnaire, qui dure environ 5 minutes, l'aidera à mieux comprendre les réalités du métier et à enrichir son étude, dans le but de rédiger un article scientifique. Cliquez ici si vous voulez bien répondre. - MF
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Un convoi de 342 t va circuler sur l'A750 et l'A75 cette nuit
Cette nuit (du mardi 18 au mercredi 19 février), un transport en convoi exceptionnel en provenance de Sète doit regagner la centrale hydraulique de Brommat en Aveyron, ce qui l'oblige à passer par le Pas de l'Escalette, donc via l'A750 et l'A75. L'e...
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Cette nuit (du mardi 18 au mercredi 19 février), un transport en convoi exceptionnel en provenance de Sète doit regagner la centrale hydraulique de Brommat en Aveyron, ce qui l'oblige à passer par le Pas de l'Escalette, donc via l'A750 et l'A75. L'ensemble de 342 t (tracteur + pousseur + remorque) s'étend sur 65 m, pour une hauteur de 4,65 m, sur 29 essieux.
Un deuxième pousseur est attendu en renfort entre Lodève et Le Caylar, pour la montée du Pas de l'Escalette, qui doit s'opérer à 22 km/h. La marchandise elle-même (un transformateur de puissance) pèse 179 t. C'est Couturier, basé à Macon (Saône-et-Loire), qui est à la manuvre. - MF
C'est Couturier qui organise et réalise le convoi, avec 29 essieux (photo d'illustration Couturier)
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C'est Couturier qui organise et réalise le convoi, avec 29 essieux (photo d'illustration Couturier)
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Un routier prisonnier de sa cabine en flammes sauvé par un autre routier
Dans le Cantal, un routier de 55 ans qui transportait des feuilles d'aluminium a perdu le contrôle de son semi-remorque sur l'A75 et est venu percuter la glissière de sécurité, sa cabine se retrouvant retrouvée coincée entre la remorque et la glissiè...
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Dans le Cantal, un routier de 55 ans qui transportait des feuilles d'aluminium a perdu le contrôle de son semi-remorque sur l'A75 et est venu percuter la glissière de sécurité, sa cabine se retrouvant retrouvée coincée entre la remorque et la glissière. Le brouillard matinal épais a dû contribuer à cet accident qui aurait pu être dramatique, selon notre confrère La Montagne.
Quand la cabine s'est enflammée, le quinquagénaire n'a pas pu sortir et serait mort carbonisé si un autre routier, courageux, n'avait pas stoppé son poids lourd pour se précipiter, casser la vitre de la portière et l'aider à s'extraire de la cabine. Les deux s'en tirent avec quelques blessures légères aux mains.
Heureusement que la témérité et surtout le souci de l'autre survivent, alors que sur la route, tout pousse les conducteurs à ne pas se laisser distraire de leur route pour honorer leurs rendez-vous, sous la pression du flux tendu. - MF
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Des Man TGE aménagés pour un artisan menuisier
Trois TGE Next Level ont rejoint la flotte de 15 Vul de Bourg Menuiserie, basé à Bourg-en-Bresse dans l'Ain et à Lons-le-Saunier dans le Jura (dont près de la moitié des véhicules sont des Man). Ces 15 fourgons TGE de 140 ch ont été choisis pour leur...
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Trois TGE Next Level ont rejoint la flotte de 15 Vul de Bourg Menuiserie, basé à Bourg-en-Bresse dans l'Ain et à Lons-le-Saunier dans le Jura (dont près de la moitié des véhicules sont des Man). Ces 15 fourgons TGE de 140 ch ont été choisis pour leur grand espace de rangement (18,4 m3), la simplicité d'arrimage (rails et illets) et la faible hauteur du seuil de chargement qui facilitent le chargement et le déchargement. Mais aussi leur fiabilité et leur robustesse. L'aspect service a aussi joué...
L'aménagement spécifique menuiserie a été réalisé par ID Aménagements Utilitaires Ekypeo : galerie sur le côté pour le transport de pièce longues et fragiles, aménagement intérieur principalement en aluminium, casiers et tiroirs pour le rangement des outils et de tout le matériel, serre-charge spécifique. - MF
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Le transport rail-route pourrait faire monter la part du fret ferroviaire
Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en ...
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Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en France étaient encore transportées par le rail.
Sur cette part nationale répertoriée en 2022, 4,2% des échanges de fret ferroviaire se font en Île-de-France (soit 11,8 millions de tonnes). C'est très peu, comparé au total régional (IDF) de 248 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2022.Si la stratégie nationale du fret ferroviaire de 2021 vise à doubler la part modale du transport de marchandises par voie ferrée en 2030, l'objectif se heurte aux limites économiques et techniques d'une offre marquée par ses héritages. Il peine à répondre à la fragmentation des envois et aux besoins logistiques de fiabilité et de flexibilité.
Dans cette perspective, souligne l'Institut Paris Région, le transport combiné, susceptible de répondre au mieux à des trafics diversifiés, est reconnu comme un élément d'adaptation de l'offre. Son développement passe par la modernisation des installations existantes et la réservation de nouveaux sites.
Deux grands types de trafics coexistent, rappelle l'Institut Paris Région : d'un côté, le fret conventionnel regroupe, à l'export, les trains complets et massifs chargés de produits agricoles, et, à l'import, les granulats non sédimentaires que l'Île-de-France fait venir des périphéries du Bassin parisien. Ces flux, dans un rayon de 200 à 250 km, s'imposent face à un transit interrégional plus lointain.
D'un autre côté, le transport combiné prend en charge les unités de transport intermodales (UTI), conteneurs et caisses mobiles. Il propose une géographie structurée autour des flux nord-sud de longue portée (de 700 à 1000 km). Le transport combiné domine le trafic de transit ferroviaire régional. - MF
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Pour booster le développement des camions autonomes, Man partage ses données
Man est le premier constructeur de poids lourd à publier des données de capteurs et de conduite dans le cadre du développement de la conduite autonome. L'ensemble de données (baptisé Man TruckScenes) comprend 747 situations de conduite et est mis gra...
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Man est le premier constructeur de poids lourd à publier des données de capteurs et de conduite dans le cadre du développement de la conduite autonome. L'ensemble de données (baptisé Man TruckScenes) comprend 747 situations de conduite et est mis gratuitement à la disposition des développeurs, des universités et des institutions scientifiques.
Cet échange de données devrait accélérer le développement, simplifier la validation et favoriser la normalisation. Il permet également une comparaison standardisée des résultats et des méthodes servant de référence pour les études scientifiques.
L'ensemble de données publié par Man (dont des données radar 4D avec une couverture de 360°) couvre principalement les opérations de conduite sur les autoroutes allemandes (l'Allemagne autorise depuis 2021 la conduite sans conducteur sur des itinéraires définis et avec une supervision technique) et les itinéraires de desserte associés, ainsi que les opérations de conduite dans les terminaux multimodaux.
Ces données couvrent la demande de transport entre les centres logistiques, sur laquelle Man se concentre en tant que domaine d'application pour la conduite sans conducteur. La conduite autonome pour les camions devrait entrer en production de série à la fin de la décennie, selon Man. - MF
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Pineau Dépannage a fait appel à un carrossier hongrois pour équiper son Arocs 8x4
L'Arocs 4163 8x4 à cabine Giga Space Pineau Dépannage a été gréé en dépanneuse par GTS (Global Towing System), nouvel entrant en France d'origine hongroise. Il offrait des délais plus courts et un prix plus bas, selon les patrons, qui investissent po...
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L'Arocs 4163 8x4 à cabine Giga Space Pineau Dépannage a été gréé en dépanneuse par GTS (Global Towing System), nouvel entrant en France d'origine hongroise. Il offrait des délais plus courts et un prix plus bas, selon les patrons, qui investissent pour la première fois dans un camion Mercedes, décoré en blanc, rouge et noir.
D'une cylindrée de 15,6 l, ce 4163 8x4 (629 ch) bénéficie du TRC (Turbo Retarder Clutch) qui mêle ralentisseur et convertisseur. Cela permet un démarrage plus doux en toute circonstance et quelle que soit la charge à remorquer. Il est aussi doté d'un bras-poutre et de quatre béquilles latérales pour une force de remorquage d'un maximum de 120 t. - MF
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Avec son offre de rechapage PL Remix 2, Michelin donne une troisième vie à ses pneus
Fort de ses 100 ans d'expérience dans le rechapage et grâce à la robustesse et à l'endurance de ses carcasses, Michelin élargit son offre Remix 2 en proposant un second rechapage premium nominatif à chaud pour la gamme X Multi (la plus polyvalente et...
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Fort de ses 100 ans d'expérience dans le rechapage et grâce à la robustesse et à l'endurance de ses carcasses, Michelin élargit son offre Remix 2 en proposant un second rechapage premium nominatif à chaud pour la gamme X Multi (la plus polyvalente et la plus vendue en Europe). Ce processus, pour l'instant proposé pour les dimensions 315/70 R 22.5 et 315/80 R 22.5 des essieux moteurs, permet de multiplier la durée de vie des pneus par 3,75, a calculé Michelin.
Les pneus rechapés via ce processus Remix 2 sont quasi équivalents à des pneus neufs en termes de performances, car ils sont soumis aux standards rigoureux de vérification, de production et de contrôle qualité de Michelin. Ils bénéficient de surcroît des innovations techniques les plus récentes, comme l'Infinicoil (qui renforce la stabilité), la puce RFID (pour la traçabilité de la carcasse et l'enregistrement des données du pneu), le Powercoil (qui protège de la corrosion), etc.
Cette offre est testée depuis quelques années sur les gammes X Incity (transports urbains) et X Works (chantier). Deux applications qui mettent particulièrement à l'épreuve les carcasses et prouvent que ce second rechapage à chaud est une réussite technique.
Concrètement, les carcasses sont triées par des techniciens Michelin et collectées directement par le manufacturier chez les revendeurs. Ces mêmes carcasses leur sont ensuite retournées, une fois inspectées (le taux d'acceptation est évalué à 90%) et rechapées à chaud dans les mêmes moules que ceux utilisés pour un premier rechapage (avec un changement de sculpture si besoin).
Un pneu rechapé coûte en moyenne 40% moins cher qu'un pneu neuf équivalent, pour un kilométrage similaire, soit une amélioration de 33 % du coût par kilomètre grâce aux deux rechapages Remix. Et, cerise sur le gâteau, ces opérations contribuent à la préservation de l'environnement en réduisant l'utilisation de matières premières (un pneu rechapé, c'est 70% de matières premières en moins, et 50 kg de déchets évités).
Bonne nouvelle pour le monde du pneu européen : les droits de douane sur les pneus asiatiques ont été prolongés de cinq ans par l'UE, ce qui réduira peut-être le nombre de pneus monovies en circulation et soutiendra le marché du rechapage, qui représente pour l'instant environ 35% du marché total des pneus PL toutes marques en France.
Pour valoriser ce marché, Michelin participe à une mise en place à l'horizon 2026 d'un étiquetage des pneus rechapés (consommation, adhérence et bruit), à l'instar de ce qui existe déjà pour les pneus neufs... - MF
François Le Hen, directeur marketing produit PL Chez Michelin, rappelle que le pneu représente jusqu'à 14% du coût des dépenses d'un transporteur (10% en carburant, 4% coût d'achat).
Avant le rechapage dans l'une des quatre usines du groupe en Europe, une inspection très rigoureuse des carcasses permet d'écarter les pneus trop affectés par des chocs.
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Stationnement à Paris : les Vul professionnels exclus de la nouvelle tarification au poids
Le Conseil de Paris vient d'adopter la délibération 2025 DVD 22 qui exclut les véhicules utilitaires légers professionnels (Vul - catégorie N1) de la nouvelle tarification du stationnement au poids mise en place depuis octobre 2024. L'Union TLF s'est...
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Le Conseil de Paris vient d'adopter la délibération 2025 DVD 22 qui exclut les véhicules utilitaires légers professionnels (Vul - catégorie N1) de la nouvelle tarification du stationnement au poids mise en place depuis octobre 2024. L'Union TLF s'est démenée pour obtenir cette dérogation et s'en réjouit.
Concrètement, cette mesure comprend :
- L'exemption des Vul professionnels de la tarification de stationnement majorée appliquée aux véhicules de plus de 1,6 t
- La suppression du triplement des Forfaits Post-Stationnement (FPS, ex-amende pour infraction au stationnement payant) pour ces véhicules
- La gratuité du stationnement de surface pour les Vul classés « Véhicule Basse Emission »
Comme quoi les organisations de professionnels du transport peuvent faire entendre raison aux autorités ! - MF
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Moratoire sur la ZFE dans la métropole de Montpellier
Pour les deux ans à venir, la ZFE de la métropole de Montpellier est « mise en dormance », selon les termes de Sylvain Carrière, député de l'Hérault, qui a uvré dans ce sens. Celui-ci veut mettre ce délai à profit pour créer un véritable plan d...
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Pour les deux ans à venir, la ZFE de la métropole de Montpellier est « mise en dormance », selon les termes de Sylvain Carrière, député de l'Hérault, qui a uvré dans ce sens. Celui-ci veut mettre ce délai à profit pour créer un véritable plan d'investissement et de création de transports en commun dans l'ensemble des villes de la métropole, et notamment la périphérie.
A l'échelle de la France, il suggère notamment de suspendre à l'avenir l'application des ZFE dans les zones où les transports en commun ne permettent pas de réaliser un trajet en moins de 1,5 fois la durée du même trajet en voiture individuelle. - MF
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Le marché français du VI 2024 a résisté à la conjoncture
Le bilan 2024 du marché des véhicules industriels établi par la Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle semble indiquer que le secteur « fait preuve de résilience et de dynamisme », souligne Benoit Tanguy, président de...
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Le bilan 2024 du marché des véhicules industriels établi par la Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle semble indiquer que le secteur « fait preuve de résilience et de dynamisme », souligne Benoit Tanguy, président de la branche VI et PDG de Scania France.
En effet, malgré un contexte global marqué par l'incertitude, le marché des PL (plus de 7,5 t) s'en sort bien. Avec 47 201 immatriculations (-0,3% par rapport à 2023), le marché affiche un niveau historiquement élevé, qui s'explique par les fortes commandes de 2023 et du début de 2024.
Ce sont les porteurs (+14,9%) qui tirent le marché PL, l'écart de performance avec les tracteurs (-10,3%) étant lié à la réduction des délais de carrossage, revenus à ceux de la période avant Covid. « Les porteurs ne prennent pas pour autant plus de place que les tracteurs », souligne Benoît Tanguy. Selon Franck Rondot, le DG de Daf France, le niveau des stocks est redevenu normal.
Côté Vul (moins de 3,5 t), avec 379 746 unités immatriculées (+1,1% par rapport à 2023), la croissance régulière amorcée en 2014 est soutenue par l'activité des loueurs de courte durée.
Quid de la transformation énergétique des VI ? Les énergies alternatives au gazole représentent certes 10,3% du mix énergétique, mais c'est le B100 qui domine (5,8%, soit deux fois plus qu'en 2023), suivi par le gaz (3,1%), l'électrique arrivant bon dernier (1,4%), alors que 20% de l'activité des transporteurs pourrait se faire en électrique. La mise en place des CEE devrait assurer l'immatriculation de plus de 2 000 PL électriques en 2025 suite aux aides 2024 (voir 62836).
Reste à savoir si la progression du parc « propre » va suffire à atteindre d'ici juin 2026 les -15% de CO2 exigés par l'UE pour la part de plus de 16 t vendus entre juin 2025 et juin 2026, par rapport aux émissions 2019. Les constructeurs y ont vraiment intérêt, car 1% d'écart par rapport aux objectifs CO2 pourrait coûter 100 millions d'euros par an à chacun d'eux !
L'hydrogène ne rentre pour l'instant pas en ligne de compte, car selon Benoît Tanguy, « On ne voit pour l'instant pas de solution économiquement viable dans cette énergie ». Ulrich Loebich, président de Daimler Truck France, tempère : « La combustion interne hydrogène pourrait être adaptée sur des segments où le châssis est difficilement électrifiable, car il n'y a pas de place pour les batteries (comme les pompes à béton) ».
Les perspectives 2025 pour le marché des VI sont certes moindres que les chiffres 2024, mais la Csiam émet l'hypothèse d'une « très légère baisse en raison d'un nombre de commandes (à date) plus faible qu'en 2024 », avec une électrification accrue et un soutien renforcé... - MF
Lors de la présentation du bilan 2024 et des perspectives 2025 au siège de la Csiam (photo Fréor)
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Quelle part prend le carburant dans les coûts d'une entreprise de transport ?
Le CNR publie les nouvelles structures de ses indices synthétiques de coût, valables pour toute l'année 2025. Ces structures permettent d'identifier le poids de chaque composante de coût, dont le carburant.
Les transporteurs peuvent avoir bes...
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Le CNR publie les nouvelles structures de ses indices synthétiques de coût, valables pour toute l'année 2025. Ces structures permettent d'identifier le poids de chaque composante de coût, dont le carburant.
Les transporteurs peuvent avoir besoin de connaître la part du poste carburant s'ils pratiquent l'indexation obligatoire de leurs prix de transport routier de marchandises en fonction des variations du coût de l'énergie de propulsion utilisée. En illustration, voici les pondérations carburants 2025. - MF
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Une cache sophistiquée pour 438 kg de cocaïne
Un camion censé transporter des cosmétiques a été interpellé lors d'un contrôle routier de routine sur l'A2, au niveau du péage de Thun-l'Évêque. L'attention des agents de la douane a été aiguisée par différents éléments, selon l'AFP. D'abord, le con...
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Un camion censé transporter des cosmétiques a été interpellé lors d'un contrôle routier de routine sur l'A2, au niveau du péage de Thun-l'Évêque. L'attention des agents de la douane a été aiguisée par différents éléments, selon l'AFP. D'abord, le conducteur roumain, sans contrat de travail, a fait des déclarations incohérentes, et il y avait dans la cabine une importante somme d'argent, plusieurs téléphones portables et des équipements de connexion internet.
Ils ont donc mis les grands moyens pour fouiller en profondeur, au point d'utiliser une meuleuse industrielle afin de découper la paroi métallique. Plusieurs heures de fouille plus tard, ils ont découvert une cache aménagée à l'arrière de la remorque, contenant 438 kg de cocaïne. Le conducteur devait être jugé en comparution immédiate le 17 février, mais il a demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été placé en détention provisoire en attendant son procès, qui se tiendra le 10 avril à Cambrai (Nord). - MF
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Frigo Tour : c'est reparti pour la seconde édition
« Et si ta voie c'était le froid ? ». Dans le cadre de sa 2e édition, le Frigo Tour se déplacera dans 12 villes étapes de France du 15 janvier au 9 avril 2025. Ce village itinérant veut faire découvrir aux jeunes, aux demandeurs d'emploi et au...
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« Et si ta voie c'était le froid ? ». Dans le cadre de sa 2e édition, le Frigo Tour se déplacera dans 12 villes étapes de France du 15 janvier au 9 avril 2025. Ce village itinérant veut faire découvrir aux jeunes, aux demandeurs d'emploi et aux personnes en reconversion professionnelle les métiers du transport et de la logistique liés au froid. Le matin est réservé au public scolaire, l'après-midi au public adulte
Divers aspects du secteur sont abordés durant environ deux heures. Les visiteurs ont ainsi l'occasion de découvrir quels sont ses défis, grâce à des démonstrations pratiques, des présentations et des échanges avec des professionnels. Un véritable camion frigorifique de démonstration permet de comprendre son fonctionnement et ses applications.
Un stand de réalité virtuelle et un jeu de l'oie géant côtoient une activité avec casques de réalité virtuelle pour plonger dans l'univers d'un entrepôt frigorifique ou d'un transport de surgelés. Enfin, un simulateur de conduite d'un camion frigorifique est à la disposition des visiteurs. Plus sérieux, un atelier de prévention aux addictions sensibilise aux dangers et aux conséquences d'une conduite à risque (alcool, drogues).
Prochaines étapes : Bourg-en-Bresse 12 février, Limoges mercredi 19 février, Mayenne mercredi 5 mars, Pont-l'Abbé mercredi 12 mars, Le Havre mercredi 19 mars, Halluin mercredi 26 mars, Art-sur-Meurthe mercredi 2 avril et Dammartin-en-Goële mercredi 9 avril. - MF
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TLF publie des graphiques illustrant la conjoncture du TRM
Le premier constat de TLF, pas très surprenant, est que les nuages s'amoncellent sur l'économie nationale d'une façon globale. Les récents indicateurs conjoncturels renseignent une activité encore chétive, avec une demande int...
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Le premier constat de TLF, pas très surprenant, est que les nuages s'amoncellent sur l'économie nationale d'une façon globale. Les récents indicateurs conjoncturels renseignent une activité encore chétive, avec une demande intérieure qui ne décolle pas, une demande extérieure en ralentissement et un investissement étouffé par les conditions de financement.
Si l'assouplissement graduel de la politique monétaire est bienvenu, l'incertitude politique et fiscale encourage cependant l'attentisme des entreprises et l'épargne des ménages. Le consensus des prévisionnistes table actuellement sur une croissance économique de seulement 0,8% en 2025, après une hausse du PIB de 1,1% en 2024 et 2023.
Dans ce contexte, on ne s'étonnera pas de constater que la conjoncture TRM demeure défavorable. Depuis un point singulièrement bas fin 2023, le climat des affaires des transports routiers de marchandises s'était quelque peu redressé au 1er trimestre 2024. En mai, il avait même flirté avec sa moyenne de longue période (100 pts). Avec l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, la tendance s'est toutefois retournée ; le climat sectoriel se détériorant à nouveau de mois en mois. L'indicateur synthétique s'est néanmoins légèrement redressé en décembre et janvier, restant toutefois à un niveau bas (96 pts). (graph 1)
Depuis un an, la moitié des dirigeants du TRM déplorent une insuffisance de la demande (47 % en janvier). Il faut remonter à l'année 2017 pour relever une proportion aussi importante. (graph 2)
Collectivement, ils ne s'attendent pas à une reprise au cours des 3 prochains mois; leur solde d'opinion sur la demande à venir est nettement retombé cet été et était encore bas en janvier (-19 pts). (graph 3)
Fin septembre, les entreprises des transports routiers de fret ont employé 427 800 salariés (cvs-cjo). Ce volume d'emploi est stable relativement au trimestre précédent (+0,1%), en légère baisse sur un an (-0,6%) et en repli de 1% relativement au maximum atteint de 2023. Pour comparaison, l'emploi privé français, pris dans son ensemble, résistait encore en septembre (+0,2% sur un an). (graph 4)
Dans ce contexte, les dirigeants du secteur sont logiquement moins nombreux à déclarer des difficultés à recruter leur personnel roulant : seulement 33% en janvier 2024, contre 53% en 2023 et 62 % en 2022. (graph 5). L'enquête de l'Insee auprès des dirigeants plaide pour une évolution encore défavorable de l'emploi sectoriel début 2025. (graph 6). Les trésoreries du secteur sont tendues et les défaillances n'ont jamais été aussi nombreuses (graph 7 et 8). Le cabinet Ellisphere a dénombré 509 entreprises du TRM ayant ouvert une procédure collective au 3e trimestre 2024. C'est 24% de plus que le 3e trimestre 2023 et 60 % de plus que le 3e trimestre 2022 (graph 9). Les chiffres du cabinet Altares indiquent que cette tendance s'est prolongée au 4e trimestre 2024. - MF
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Pro'bâche prolonge la durée de vie des bâches
Chaque année, des milliers de bâches de semi-remorque sont jetées alors qu'elles pourraient être rénovées... C'est le constat fait par CosmétiCar, spécialiste du nettoyage sans eau. Cette société a donc mis en place la solution Pro'bâche, qui consist...
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Chaque année, des milliers de bâches de semi-remorque sont jetées alors qu'elles pourraient être rénovées... C'est le constat fait par CosmétiCar, spécialiste du nettoyage sans eau. Cette société a donc mis en place la solution Pro'bâche, qui consiste à nettoyer les bâches pour leur donner une nouvelle vie. Cela se fait à l'aide d'une éponge micro-abrasive et de son produit décrassant, « garantissant une action mécanique efficace pour restaurer la surface traitée », selon CosmétiCar.
Hormis l'économie que représente la rénovation d'une bâche plutôt que son remplacement (il en coûte en moyenne plus de 3 000 euros pour une bâche neuve), cette opération qui est facturée 689 euros a un impact environnemental en réduisant les déchets et en utilisant une méthode sans eau, avec des produits biodégradables. CosmétiCar intervient directement sur site, ce qui évite d'avoir à immobiliser les camions. - MF
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Un moyeu d'éolienne de 50 t perdu par un convoi !
Notre confrère Ouest France relate un drôle d'accident... sans aucun blessé heureusement. En plein jour, sur l'axe reliant Doué-la-Fontaine et Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), un convoi exceptionnel Laso a perdu un colis de 50 t ! Il s'agit d'un mo...
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Notre confrère Ouest France relate un drôle d'accident... sans aucun blessé heureusement. En plein jour, sur l'axe reliant Doué-la-Fontaine et Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), un convoi exceptionnel Laso a perdu un colis de 50 t ! Il s'agit d'un moyeu d'éolienne, rien de moins que ça...
Reste à savoir si un mauvais arrimage est en cause, ou une vitesse excessive, ou encore une rupture mécanique sur la remorque... (suspension ou autre composant). La météo ayant été très pluvieuse, les accotements sont très meubles et de nombreux routiers se font piéger en empiétant dans la terre en bord de route. - MF
Un moyeu d'éolienne sert à raccorder les pales avec le reste de l’éolienne (photo d'illustration Vestas)
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Un moyeu d'éolienne sert à raccorder les pales avec le reste de l’éolienne (photo d'illustration Vestas)
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Les batteries du eCanter Fuso recyclées en système de stockage d'énergie
La notion d'économie circulaire comprend notamment la réutilisation des batteries. Mitsubishi Fuso, filiale de Daimler Truck basée au Japon, lance dès ce mois de février une opération « deuxième vie » pour recycler les batteries usagées de l'eCanter,...
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La notion d'économie circulaire comprend notamment la réutilisation des batteries. Mitsubishi Fuso, filiale de Daimler Truck basée au Japon, lance dès ce mois de février une opération « deuxième vie » pour recycler les batteries usagées de l'eCanter, son camion léger électrique à batterie très apprécié sur le marché japonais. Celles-ci seront utilisées comme système de stockage d'énergie dans les chargeurs utilisés dans les stations de recharge. Hormis le recyclage, cet usage a deux avantages : réduire la charge sur le réseau électrique existant et permettre de charger rapidement plusieurs véhicules électriques, même en cas de coupure de courant.
Un essai sur le terrain est mené avec la start-up Connexx Systems Corporation, qui développe des systèmes de stockage de batteries de nouvelle génération. Une station de recharge expérimentale est en cours d'installation à Kyoto. Elle servira à recharger les véhicules électriques officiels de la ville. Plus tard dans l'année, une installation d'essai pour la recharge des véhicules, y compris les camions électriques, sera installée à l'usine Mitsubishi Fuso de Kawasaki. - MF
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Meilleurs vendeurs Daf 2025 : un distributeur roumain et un français
Daf a réuni au Portugal (à Faro) ses distributeurs européens pour récompenser les meilleurs d'entre eux avec le trophée « International Dealers of the Year 2025 ». C'est le distributeur roumain Daf TH Trucks qui a été distingué pour ses performances ...
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Daf a réuni au Portugal (à Faro) ses distributeurs européens pour récompenser les meilleurs d'entre eux avec le trophée « International Dealers of the Year 2025 ». C'est le distributeur roumain Daf TH Trucks qui a été distingué pour ses performances exceptionnelles et son expérience client dans tous les domaines, avec ses onze distributeurs Daf et magasins TRP à travers la Roumanie.
En rendant également hommage à ses distributeurs les plus performants dans plusieurs domaines, Daf a octroyé le prix du meilleur volume de ventes (Sales Dealer Award) au groupe français Ciron. Basé à Alençon dans l'Orne (61), Ciron accompagne ses clients Daf depuis plus de 70 ans dans deux concessions principales (Ciron Alençon et Petit, à Angers), 4 concessions service de qualité (Ciron Laval, Ciron Le Mans, Ciron Mayenne, et Ciron Petit à Cholet), et le point service de Ciron L'Aigle pour une plus grande proximité. - MF
De g.à d. : Bart Bosmans (Directeur marketing & ventes de Daf), Jacques et Franck Ciron, et Michiel Kuijs (Directeur des ventes de Daf)
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De g.à d. : Bart Bosmans (Directeur marketing & ventes de Daf), Jacques et Franck Ciron, et Michiel Kuijs (Directeur des ventes de Daf)
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Veynat s'engage toujours plus dans le B100, avec 300 unités fin 2025
Les Transports Veynat, qui ont fêté leurs 140 ans en 2024, ne commandent désormais plus que des camions B100. La société familiale girondine, spécialiste du transport de liquides alimentaires, avait déjà réceptionné en juillet 2024 son 200e camio...
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Les Transports Veynat, qui ont fêté leurs 140 ans en 2024, ne commandent désormais plus que des camions B100. La société familiale girondine, spécialiste du transport de liquides alimentaires, avait déjà réceptionné en juillet 2024 son 200e camion fonctionnant au carburant végétal Oléo100 (marque B100 de Saipol). Elle vient d'annoncer qu'elle en réceptionnera plus de 100 d'ici la fin 2025.
Rappelons que le B100 est un carburant 100% colza issu de l'agriculture végétale, renouvelable et tracé. Il permet une réduction de 60% des émissions de CO2, et jusqu'à 80% des émissions de particules fines.
Veynat a par ailleurs reçu quatre nouveaux camions électriques fin 2024, et développe le transport multimodal. Ces investissements sont complétés par des engagements RSE tels que la formation à l'écoconduite de ses 900 conducteurs (répartis sur 18 sites en France), les achats responsables ou la valorisation des déchets. - MF
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