Avec son offre de rechapage PL Remix 2, Michelin donne une troisième vie à ses pneus
Fort de ses 100 ans d'expérience dans le rechapage et grâce à la robustesse et à l'endurance de ses carcasses, Michelin élargit son offre Remix 2 en proposant un second rechapage premium nominatif à chaud pour la gamme X Multi (la plus polyvalente et...
Fort de ses 100 ans d'expérience dans le rechapage et grâce à la robustesse et à l'endurance de ses carcasses, Michelin élargit son offre Remix 2 en proposant un second rechapage premium nominatif à chaud pour la gamme X Multi (la plus polyvalente et la plus vendue en Europe). Ce processus, pour l'instant proposé pour les dimensions 315/70 R 22.5 et 315/80 R 22.5 des essieux moteurs, permet de multiplier la durée de vie des pneus par 3,75, a calculé Michelin.
Les pneus rechapés via ce processus Remix 2 sont quasi équivalents à des pneus neufs en termes de performances, car ils sont soumis aux standards rigoureux de vérification, de production et de contrôle qualité de Michelin. Ils bénéficient de surcroît des innovations techniques les plus récentes, comme l'Infinicoil (qui renforce la stabilité), la puce RFID (pour la traçabilité de la carcasse et l'enregistrement des données du pneu), le Powercoil (qui protège de la corrosion), etc.
Cette offre est testée depuis quelques années sur les gammes X Incity (transports urbains) et X Works (chantier). Deux applications qui mettent particulièrement à l'épreuve les carcasses et prouvent que ce second rechapage à chaud est une réussite technique.
Concrètement, les carcasses sont triées par des techniciens Michelin et collectées directement par le manufacturier chez les revendeurs. Ces mêmes carcasses leur sont ensuite retournées, une fois inspectées (le taux d'acceptation est évalué à 90%) et rechapées à chaud dans les mêmes moules que ceux utilisés pour un premier rechapage (avec un changement de sculpture si besoin).
Un pneu rechapé coûte en moyenne 40% moins cher qu'un pneu neuf équivalent, pour un kilométrage similaire, soit une amélioration de 33 % du coût par kilomètre grâce aux deux rechapages Remix. Et, cerise sur le gâteau, ces opérations contribuent à la préservation de l'environnement en réduisant l'utilisation de matières premières (un pneu rechapé, c'est 70% de matières premières en moins, et 50 kg de déchets évités).
Bonne nouvelle pour le monde du pneu européen : les droits de douane sur les pneus asiatiques ont été prolongés de cinq ans par l'UE, ce qui réduira peut-être le nombre de pneus monovies en circulation et soutiendra le marché du rechapage, qui représente pour l'instant environ 35% du marché total des pneus PL toutes marques en France.
Pour valoriser ce marché, Michelin participe à une mise en place à l'horizon 2026 d'un étiquetage des pneus rechapés (consommation, adhérence et bruit), à l'instar de ce qui existe déjà pour les pneus neufs... - MF
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François Le Hen, directeur marketing produit PL Chez Michelin, rappelle que le pneu représente jusqu'à 14% du coût des dépenses d'un transporteur (10% en carburant, 4% coût d'achat).
Avant le rechapage dans l'une des quatre usines du groupe en Europe, une inspection très rigoureuse des carcasses permet d'écarter les pneus trop affectés par des chocs.
François Le Hen, directeur marketing produit PL Chez Michelin, rappelle que le pneu représente jusqu'à 14% du coût des dépenses d'un transporteur (10% en carburant, 4% coût d'achat).
Avant le rechapage dans l'une des quatre usines du groupe en Europe, une inspection très rigoureuse des carcasses permet d'écarter les pneus trop affectés par des chocs.
Stationnement à Paris : les Vul professionnels exclus de la nouvelle tarification au poids
Le Conseil de Paris vient d'adopter la délibération 2025 DVD 22 qui exclut les véhicules utilitaires légers professionnels (Vul - catégorie N1) de la nouvelle tarification du stationnement au poids mise en place depuis octobre 2024. L'Union TLF s'est...
Le Conseil de Paris vient d'adopter la délibération 2025 DVD 22 qui exclut les véhicules utilitaires légers professionnels (Vul - catégorie N1) de la nouvelle tarification du stationnement au poids mise en place depuis octobre 2024. L'Union TLF s'est démenée pour obtenir cette dérogation et s'en réjouit.
Concrètement, cette mesure comprend :
- L'exemption des Vul professionnels de la tarification de stationnement majorée appliquée aux véhicules de plus de 1,6 t
- La suppression du triplement des Forfaits Post-Stationnement (FPS, ex-amende pour infraction au stationnement payant) pour ces véhicules
- La gratuité du stationnement de surface pour les Vul classés « Véhicule Basse Emission »
Comme quoi les organisations de professionnels du transport peuvent faire entendre raison aux autorités ! - MF
Moratoire sur la ZFE dans la métropole de Montpellier
Pour les deux ans à venir, la ZFE de la métropole de Montpellier est « mise en dormance », selon les termes de Sylvain Carrière, député de l'Hérault, qui a œuvré dans ce sens. Celui-ci veut mettre ce délai à profit pour créer un véritable plan d...
Pour les deux ans à venir, la ZFE de la métropole de Montpellier est « mise en dormance », selon les termes de Sylvain Carrière, député de l'Hérault, qui a œuvré dans ce sens. Celui-ci veut mettre ce délai à profit pour créer un véritable plan d'investissement et de création de transports en commun dans l'ensemble des villes de la métropole, et notamment la périphérie.
A l'échelle de la France, il suggère notamment de suspendre à l'avenir l'application des ZFE dans les zones où les transports en commun ne permettent pas de réaliser un trajet en moins de 1,5 fois la durée du même trajet en voiture individuelle. - MF
Le marché français du VI 2024 a résisté à la conjoncture
Le bilan 2024 du marché des véhicules industriels établi par la Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle semble indiquer que le secteur « fait preuve de résilience et de dynamisme », souligne Benoit Tanguy, président de...
Le bilan 2024 du marché des véhicules industriels établi par la Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle semble indiquer que le secteur « fait preuve de résilience et de dynamisme », souligne Benoit Tanguy, président de la branche VI et PDG de Scania France.
En effet, malgré un contexte global marqué par l'incertitude, le marché des PL (plus de 7,5 t) s'en sort bien. Avec 47 201 immatriculations (-0,3% par rapport à 2023), le marché affiche un niveau historiquement élevé, qui s'explique par les fortes commandes de 2023 et du début de 2024.
Ce sont les porteurs (+14,9%) qui tirent le marché PL, l'écart de performance avec les tracteurs (-10,3%) étant lié à la réduction des délais de carrossage, revenus à ceux de la période avant Covid. « Les porteurs ne prennent pas pour autant plus de place que les tracteurs », souligne Benoît Tanguy. Selon Franck Rondot, le DG de Daf France, le niveau des stocks est redevenu normal.
Côté Vul (moins de 3,5 t), avec 379 746 unités immatriculées (+1,1% par rapport à 2023), la croissance régulière amorcée en 2014 est soutenue par l'activité des loueurs de courte durée.
Quid de la transformation énergétique des VI ? Les énergies alternatives au gazole représentent certes 10,3% du mix énergétique, mais c'est le B100 qui domine (5,8%, soit deux fois plus qu'en 2023), suivi par le gaz (3,1%), l'électrique arrivant bon dernier (1,4%), alors que 20% de l'activité des transporteurs pourrait se faire en électrique. La mise en place des CEE devrait assurer l'immatriculation de plus de 2 000 PL électriques en 2025 suite aux aides 2024 (voir 62836).
Reste à savoir si la progression du parc « propre » va suffire à atteindre d'ici juin 2026 les -15% de CO2 exigés par l'UE pour la part de plus de 16 t vendus entre juin 2025 et juin 2026, par rapport aux émissions 2019. Les constructeurs y ont vraiment intérêt, car 1% d'écart par rapport aux objectifs CO2 pourrait coûter 100 millions d'euros par an à chacun d'eux !
L'hydrogène ne rentre pour l'instant pas en ligne de compte, car selon Benoît Tanguy, « On ne voit pour l'instant pas de solution économiquement viable dans cette énergie ». Ulrich Loebich, président de Daimler Truck France, tempère : « La combustion interne hydrogène pourrait être adaptée sur des segments où le châssis est difficilement électrifiable, car il n'y a pas de place pour les batteries (comme les pompes à béton) ».
Les perspectives 2025 pour le marché des VI sont certes moindres que les chiffres 2024, mais la Csiam émet l'hypothèse d'une « très légère baisse en raison d'un nombre de commandes (à date) plus faible qu'en 2024 », avec une électrification accrue et un soutien renforcé... - MF
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Lors de la présentation du bilan 2024 et des perspectives 2025 au siège de la Csiam (photo Fréor)
Lors de la présentation du bilan 2024 et des perspectives 2025 au siège de la Csiam (photo Fréor)
Quelle part prend le carburant dans les coûts d'une entreprise de transport ?
Le CNR publie les nouvelles structures de ses indices synthétiques de coût, valables pour toute l'année 2025. Ces structures permettent d'identifier le poids de chaque composante de coût, dont le carburant.
Le CNR publie les nouvelles structures de ses indices synthétiques de coût, valables pour toute l'année 2025. Ces structures permettent d'identifier le poids de chaque composante de coût, dont le carburant.
Les transporteurs peuvent avoir besoin de connaître la part du poste carburant s'ils pratiquent l'indexation obligatoire de leurs prix de transport routier de marchandises en fonction des variations du coût de l'énergie de propulsion utilisée. En illustration, voici les pondérations carburants 2025. - MF
Un camion censé transporter des cosmétiques a été interpellé lors d'un contrôle routier de routine sur l'A2, au niveau du péage de Thun-l'Évêque. L'attention des agents de la douane a été aiguisée par différents éléments, selon l'AFP. D'abord, le con...
Un camion censé transporter des cosmétiques a été interpellé lors d'un contrôle routier de routine sur l'A2, au niveau du péage de Thun-l'Évêque. L'attention des agents de la douane a été aiguisée par différents éléments, selon l'AFP. D'abord, le conducteur roumain, sans contrat de travail, a fait des déclarations incohérentes, et il y avait dans la cabine une importante somme d'argent, plusieurs téléphones portables et des équipements de connexion internet.
Ils ont donc mis les grands moyens pour fouiller en profondeur, au point d'utiliser une meuleuse industrielle afin de découper la paroi métallique. Plusieurs heures de fouille plus tard, ils ont découvert une cache aménagée à l'arrière de la remorque, contenant 438 kg de cocaïne. Le conducteur devait être jugé en comparution immédiate le 17 février, mais il a demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été placé en détention provisoire en attendant son procès, qui se tiendra le 10 avril à Cambrai (Nord). - MF
Frigo Tour : c'est reparti pour la seconde édition
« Et si ta voie c'était le froid ? ». Dans le cadre de sa 2e édition, le Frigo Tour se déplacera dans 12 villes étapes de France du 15 janvier au 9 avril 2025. Ce village itinérant veut faire découvrir aux jeunes, aux demandeurs d'emploi et au...
« Et si ta voie c'était le froid ? ». Dans le cadre de sa 2e édition, le Frigo Tour se déplacera dans 12 villes étapes de France du 15 janvier au 9 avril 2025. Ce village itinérant veut faire découvrir aux jeunes, aux demandeurs d'emploi et aux personnes en reconversion professionnelle les métiers du transport et de la logistique liés au froid. Le matin est réservé au public scolaire, l'après-midi au public adulte
Divers aspects du secteur sont abordés durant environ deux heures. Les visiteurs ont ainsi l'occasion de découvrir quels sont ses défis, grâce à des démonstrations pratiques, des présentations et des échanges avec des professionnels. Un véritable camion frigorifique de démonstration permet de comprendre son fonctionnement et ses applications.
Un stand de réalité virtuelle et un jeu de l'oie géant côtoient une activité avec casques de réalité virtuelle pour plonger dans l'univers d'un entrepôt frigorifique ou d'un transport de surgelés. Enfin, un simulateur de conduite d'un camion frigorifique est à la disposition des visiteurs. Plus sérieux, un atelier de prévention aux addictions sensibilise aux dangers et aux conséquences d'une conduite à risque (alcool, drogues).
TLF publie des graphiques illustrant la conjoncture du TRM
Le premier constat de TLF, pas très surprenant, est que les nuages s'amoncellent sur l'économie nationale d'une façon globale. Les récents indicateurs conjoncturels renseignent une activité encore chétive, avec une demande int...
Le premier constat de TLF, pas très surprenant, est que les nuages s'amoncellent sur l'économie nationale d'une façon globale. Les récents indicateurs conjoncturels renseignent une activité encore chétive, avec une demande intérieure qui ne décolle pas, une demande extérieure en ralentissement et un investissement étouffé par les conditions de financement.
Si l'assouplissement graduel de la politique monétaire est bienvenu, l'incertitude politique et fiscale encourage cependant l'attentisme des entreprises et l'épargne des ménages. Le consensus des prévisionnistes table actuellement sur une croissance économique de seulement 0,8% en 2025, après une hausse du PIB de 1,1% en 2024 et 2023.
Dans ce contexte, on ne s'étonnera pas de constater que la conjoncture TRM demeure défavorable. Depuis un point singulièrement bas fin 2023, le climat des affaires des transports routiers de marchandises s'était quelque peu redressé au 1er trimestre 2024. En mai, il avait même flirté avec sa moyenne de longue période (100 pts). Avec l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, la tendance s'est toutefois retournée ; le climat sectoriel se détériorant à nouveau de mois en mois. L'indicateur synthétique s'est néanmoins légèrement redressé en décembre et janvier, restant toutefois à un niveau bas (96 pts). (graph 1)
Depuis un an, la moitié des dirigeants du TRM déplorent une insuffisance de la demande (47 % en janvier). Il faut remonter à l'année 2017 pour relever une proportion aussi importante. (graph 2)
Collectivement, ils ne s'attendent pas à une reprise au cours des 3 prochains mois; leur solde d'opinion sur la demande à venir est nettement retombé cet été et était encore bas en janvier (-19 pts). (graph 3)
Fin septembre, les entreprises des transports routiers de fret ont employé 427 800 salariés (cvs-cjo). Ce volume d'emploi est stable relativement au trimestre précédent (+0,1%), en légère baisse sur un an (-0,6%) et en repli de 1% relativement au maximum atteint de 2023. Pour comparaison, l'emploi privé français, pris dans son ensemble, résistait encore en septembre (+0,2% sur un an). (graph 4)
Dans ce contexte, les dirigeants du secteur sont logiquement moins nombreux à déclarer des difficultés à recruter leur personnel roulant : seulement 33% en janvier 2024, contre 53% en 2023 et 62 % en 2022. (graph 5). L'enquête de l'Insee auprès des dirigeants plaide pour une évolution encore défavorable de l'emploi sectoriel début 2025. (graph 6). Les trésoreries du secteur sont tendues et les défaillances n'ont jamais été aussi nombreuses (graph 7 et 8). Le cabinet Ellisphere a dénombré 509 entreprises du TRM ayant ouvert une procédure collective au 3e trimestre 2024. C'est 24% de plus que le 3e trimestre 2023 et 60 % de plus que le 3e trimestre 2022 (graph 9). Les chiffres du cabinet Altares indiquent que cette tendance s'est prolongée au 4e trimestre 2024. - MF
Chaque année, des milliers de bâches de semi-remorque sont jetées alors qu'elles pourraient être rénovées... C'est le constat fait par CosmétiCar, spécialiste du nettoyage sans eau. Cette société a donc mis en place la solution Pro'bâche, qui consist...
Chaque année, des milliers de bâches de semi-remorque sont jetées alors qu'elles pourraient être rénovées... C'est le constat fait par CosmétiCar, spécialiste du nettoyage sans eau. Cette société a donc mis en place la solution Pro'bâche, qui consiste à nettoyer les bâches pour leur donner une nouvelle vie. Cela se fait à l'aide d'une éponge micro-abrasive et de son produit décrassant, « garantissant une action mécanique efficace pour restaurer la surface traitée », selon CosmétiCar.
Hormis l'économie que représente la rénovation d'une bâche plutôt que son remplacement (il en coûte en moyenne plus de 3 000 euros pour une bâche neuve), cette opération qui est facturée 689 euros a un impact environnemental en réduisant les déchets et en utilisant une méthode sans eau, avec des produits biodégradables. CosmétiCar intervient directement sur site, ce qui évite d'avoir à immobiliser les camions. - MF
Notre confrère Ouest France relate un drôle d'accident... sans aucun blessé heureusement. En plein jour, sur l'axe reliant Doué-la-Fontaine et Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), un convoi exceptionnel Laso a perdu un colis de 50 t ! Il s'agit d'un mo...
Notre confrère Ouest France relate un drôle d'accident... sans aucun blessé heureusement. En plein jour, sur l'axe reliant Doué-la-Fontaine et Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), un convoi exceptionnel Laso a perdu un colis de 50 t ! Il s'agit d'un moyeu d'éolienne, rien de moins que ça...
Reste à savoir si un mauvais arrimage est en cause, ou une vitesse excessive, ou encore une rupture mécanique sur la remorque... (suspension ou autre composant). La météo ayant été très pluvieuse, les accotements sont très meubles et de nombreux routiers se font piéger en empiétant dans la terre en bord de route. - MF
Un moyeu d'éolienne sert à raccorder les pales avec le reste de l’éolienne (photo d'illustration Vestas)
Un moyeu d'éolienne sert à raccorder les pales avec le reste de l’éolienne (photo d'illustration Vestas)
Les batteries du eCanter Fuso recyclées en système de stockage d'énergie
La notion d'économie circulaire comprend notamment la réutilisation des batteries. Mitsubishi Fuso, filiale de Daimler Truck basée au Japon, lance dès ce mois de février une opération « deuxième vie » pour recycler les batteries usagées de l'eCanter,...
La notion d'économie circulaire comprend notamment la réutilisation des batteries. Mitsubishi Fuso, filiale de Daimler Truck basée au Japon, lance dès ce mois de février une opération « deuxième vie » pour recycler les batteries usagées de l'eCanter, son camion léger électrique à batterie très apprécié sur le marché japonais. Celles-ci seront utilisées comme système de stockage d'énergie dans les chargeurs utilisés dans les stations de recharge. Hormis le recyclage, cet usage a deux avantages : réduire la charge sur le réseau électrique existant et permettre de charger rapidement plusieurs véhicules électriques, même en cas de coupure de courant.
Un essai sur le terrain est mené avec la start-up Connexx Systems Corporation, qui développe des systèmes de stockage de batteries de nouvelle génération. Une station de recharge expérimentale est en cours d'installation à Kyoto. Elle servira à recharger les véhicules électriques officiels de la ville. Plus tard dans l'année, une installation d'essai pour la recharge des véhicules, y compris les camions électriques, sera installée à l'usine Mitsubishi Fuso de Kawasaki. - MF
Meilleurs vendeurs Daf 2025 : un distributeur roumain et un français
Daf a réuni au Portugal (à Faro) ses distributeurs européens pour récompenser les meilleurs d'entre eux avec le trophée « International Dealers of the Year 2025 ». C'est le distributeur roumain Daf TH Trucks qui a été distingué pour ses performances ...
Daf a réuni au Portugal (à Faro) ses distributeurs européens pour récompenser les meilleurs d'entre eux avec le trophée « International Dealers of the Year 2025 ». C'est le distributeur roumain Daf TH Trucks qui a été distingué pour ses performances exceptionnelles et son expérience client dans tous les domaines, avec ses onze distributeurs Daf et magasins TRP à travers la Roumanie.
En rendant également hommage à ses distributeurs les plus performants dans plusieurs domaines, Daf a octroyé le prix du meilleur volume de ventes (Sales Dealer Award) au groupe français Ciron. Basé à Alençon dans l'Orne (61), Ciron accompagne ses clients Daf depuis plus de 70 ans dans deux concessions principales (Ciron Alençon et Petit, à Angers), 4 concessions service de qualité (Ciron Laval, Ciron Le Mans, Ciron Mayenne, et Ciron Petit à Cholet), et le point service de Ciron L'Aigle pour une plus grande proximité. - MF
De g.à d. : Bart Bosmans (Directeur marketing & ventes de Daf), Jacques et Franck Ciron, et Michiel Kuijs (Directeur des ventes de Daf)
De g.à d. : Bart Bosmans (Directeur marketing & ventes de Daf), Jacques et Franck Ciron, et Michiel Kuijs (Directeur des ventes de Daf)
Veynat s'engage toujours plus dans le B100, avec 300 unités fin 2025
Les Transports Veynat, qui ont fêté leurs 140 ans en 2024, ne commandent désormais plus que des camions B100. La société familiale girondine, spécialiste du transport de liquides alimentaires, avait déjà réceptionné en juillet 2024 son 200e camio...
Les Transports Veynat, qui ont fêté leurs 140 ans en 2024, ne commandent désormais plus que des camions B100. La société familiale girondine, spécialiste du transport de liquides alimentaires, avait déjà réceptionné en juillet 2024 son 200e camion fonctionnant au carburant végétal Oléo100 (marque B100 de Saipol). Elle vient d'annoncer qu'elle en réceptionnera plus de 100 d'ici la fin 2025.
Rappelons que le B100 est un carburant 100% colza issu de l'agriculture végétale, renouvelable et tracé. Il permet une réduction de 60% des émissions de CO2, et jusqu'à 80% des émissions de particules fines.
Veynat a par ailleurs reçu quatre nouveaux camions électriques fin 2024, et développe le transport multimodal. Ces investissements sont complétés par des engagements RSE tels que la formation à l'écoconduite de ses 900 conducteurs (répartis sur 18 sites en France), les achats responsables ou la valorisation des déchets. - MF
Encore un département où les camions ne vont plus se sentir talonnés par des automobilistes impatients... Le Conseil départemental de l'Eure ayant voté pour le retour de la limitation de vitesse à 90 km/h sur la totalité de ses routes départementales...
Encore un département où les camions ne vont plus se sentir talonnés par des automobilistes impatients... Le Conseil départemental de l'Eure ayant voté pour le retour de la limitation de vitesse à 90 km/h sur la totalité de ses routes départementales, le nombre de départements qui abandonnent la limitation à 80 sur tout ou partie de leur réseau routier a atteint 51, donc la majorité des 101 départements de Métropole (96) et d'Outre-mer (5).
Cette décision s'appuie sur un constat d'échec des 80 km/h à réduire l'accidentalité routière dans le département et sera effective début 2026.
Selon Philippe Nozière, président de l'association « 40 millions d'automobilistes », cet énième revirement après six ans d'application de la mesure d'abaissement de la vitesse prouve que l'abaissement de la vitesse à 80 km/h ne permet pas automatiquement une réduction de l'accidentalité routière. En tout cas, il semble qu'en six ans, la baisse du nombre d'accidents n'ait pas été significative. - MF
Sur cette carte mise à jour le 29 novembre 2024 par la Ligue de Défense des Conducteurs, l'Eure était encore en bleu, mais sa couleur passe au vert kaki.
Sur cette carte mise à jour le 29 novembre 2024 par la Ligue de Défense des Conducteurs, l'Eure était encore en bleu, mais sa couleur passe au vert kaki.
Après les conducteurs du Zimbabwe, ceux du Kazakhstan sont maltraités par la même filiale de l'allemand Helgelmann
Un chauffeur kazakh employé par la filiale slovaque Global Transporte du transporteur allemand Hegelmann s'est présenté paniqué à la police de Liège. Selon Ludovic Moussebois, permanent de la CSC-Transcom, ce chauffeur craignait pour sa sécurité.
Un chauffeur kazakh employé par la filiale slovaque Global Transporte du transporteur allemand Hegelmann s'est présenté paniqué à la police de Liège. Selon Ludovic Moussebois, permanent de la CSC-Transcom, ce chauffeur craignait pour sa sécurité.
Notre confrère belge rtbf.be évoque les « conditions de travail inhumaines » évoquées par le Kazakh, qui craint les mêmes représailles que celles infligées par des gros bras aux conducteurs du Zimbabwé employés par le même transporteur (voir 62819)
Le syndicaliste qui a servi d'intermédiaire entre le chauffeur et les policiers donne des précisions qui éclairent du même coup le faible salaire perçu autant par les conducteurs du Zimbabwe que par les Kazahks. « Souvent extracommunautaires, ces conducteurs sont exploités par des sous-traitants qui leur promettent un salaire décent mais déduisent tout : le visa pour la Slovaquie (1000 euros, valable deux ans), la Fimo (700 euros) reconnue en UE , le permis EC slovaque (150 euros), etc. Ils finissent avec des montants dérisoires, parfois moitié moins que ce qui leur était promis ».
Cela pose aussi la question du respect de l'obligation pour un transporteur de renvoyer ses conducteurs chez eux ou au siège de l'employeur toutes les quatre semaines. Cette règle n'est guère respectée, si on en croit Raphaël Malagnini, auditeur du travail à Liège, qui dit à propos des Kazakhs de Global Transporte : « Ce genre de cas n'est pas rare. Nous voyons régulièrement des situations où des chauffeurs sont contraints de vivre et travailler pendant trois ou quatre mois sans quitter leur camion ». - MF
L'une des difficultés à juguler la situation des conducteurs contraints de passer leur vie dans leur camion est la difficulté à contrôler l'obligation de dormir à l'hôtel le WE (photo Lancereau)
L'une des difficultés à juguler la situation des conducteurs contraints de passer leur vie dans leur camion est la difficulté à contrôler l'obligation de dormir à l'hôtel le WE (photo Lancereau)
La saison 5 de la série-doc Les Reines de la route était de retour sur la chaîne 6ter, ce jeudi 6 février. Le concept n'innove pas puisque cinq anciennes « Reines » (Lexie, Clotilde, Béatrice, Frédérique et Rascha) accueillent six nouvell...
La saison 5 de la série-doc Les Reines de la route était de retour sur la chaîne 6ter, ce jeudi 6 février. Le concept n'innove pas puisque cinq anciennes « Reines » (Lexie, Clotilde, Béatrice, Frédérique et Rascha) accueillent six nouvelles routières. Après avoir enregistré des débuts à 573 000, puis 647 000 téléspectateurs l'an passé, la série connaît un début décevant cette année avec 521 000 téléspectateurs.
La diffusion des deux premiers épisodes nous a permis de découvrir parmi les nouvelles recrues Sandrine (32 ans) du groupe Delisle en transport de lait, Joannes (30 ans) de la Réunion en frigo, Manuella (une Belge qui vit en Corse) des Transports EGM Casincaise, et Manon de la Transmat avec sa pompe à béton. Le casting est bon et ces nouvelles candidates semblent sérieuses et professionnelles. La Suissesse Lexie, qui part à Majorque livrer des fleurs, semble plus mature cette saison.
À l'opposé, la Lyonnaise Rascha, de retour après avoir donné naissance à un 4e enfant confié à ses parents, n'a toujours rien appris. L'absence du port du gilet, le placement de la ceinture de sécurité en sous-ventrière donnent un très mauvais exemple. Le port des gants au chargement semble toujours incompatible avec l'entretien de ses longs ongles. Quant au débâchage, son charme opère pour que les caristes lui donnent un coup de main.
Béatrice, la machine à insultes, reviendra dans le 3e épisode avec Clotilde, et on pourra découvrir Charlotte avec son van à chevaux en camion-remorque. - AL
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Manon roule pour la Transmat en pompe à béton (photo Guillaume Mirand/6ter)
Joannes, une jeune femme de la Réunion, roule en frigo (photo Serge Leplege/6Ter)
Sandrine, du groupe Delisle, est en transport de lait (photo Guillaume Mirand/6ter)
Manon roule pour la Transmat en pompe à béton (photo Guillaume Mirand/6ter)
Joannes, une jeune femme de la Réunion, roule en frigo (photo Serge Leplege/6Ter)
Sandrine, du groupe Delisle, est en transport de lait (photo Guillaume Mirand/6ter)
2 162 PL électriques achetés ou loués via le programme CEE E-Trans en 2024
Un premier bilan est tombé sur les aides accordées aux transporteurs via le programme CEE E-Trans lancé en 2024. Rappelons que l'enveloppe de 130 millions d'euros correspondante a été « financée » par des « obligés » sous forme de CEE et non plus à l...
Un premier bilan est tombé sur les aides accordées aux transporteurs via le programme CEE E-Trans lancé en 2024. Rappelons que l'enveloppe de 130 millions d'euros correspondante a été « financée » par des « obligés » sous forme de CEE et non plus à la charge de l'État, contrairement aux appels à projets de 2022-2023, financés par l'Etat (et eux aussi gérés par l'Ademe).
La Csiam (Chambre syndicale des importateurs d'automobiles et de motocycles) a commenté les chiffres tout juste reçus à l'occasion de son point presse sur le marché du VI. Le fameux « guichet PME » et l'appel à projets ont permis d'accompagner 674 projets, représentant notamment 2 162 poids lourds, soit une multiplication par deux du nombre de nouvelles immatriculations par rapport à l'année 2023.
Le guichet dédié aux PME (surtout dans les domaines du fret, de la distribution et de l'agroalimentaire) a permis de soutenir 137 projets d'acquisition ou de location de poids lourds électriques, avec un budget alloué de 20 millions d'euros. Soit 251 PL électriques acquis ou loués (163 tracteurs et 88 porteurs), avec une aide moyenne de 65 000 euros par véhicule.
Quant à l'appel à projets 2024 (le deuxième outil du programme CEE E-Trans), il a permis de soutenir 537 projets d'acquisition, de location ou de rétrofit de véhicules lourds électriques, avec un budget alloué de 110 millions d'euros. Soit 1 911 PL électriques (988 tracteurs et 923 porteurs, avec une aide moyenne de 61 600 euros par véhicule.
Il est bon de souligner qu'en cas d'abandon de projet de l'un des lauréats, le montant des aides octroyées au dossier correspondant est redéployé vers les premiers dossiers éligibles non sélectionnés.
En complément de l'accompagnement financier pour l'acquisition ou la location de véhicules lourds électriques à batterie, le programme CEE Advenir permet de financer l'installation de points de recharge à destination de flottes de véhicules lourds. Au 1er janvier 2025, 972 points de recharge ont été déployés dans les dépôts d'acteurs du transport (pour 5,1 millions d'euros de primes) et 24 stations de recharge accessibles ou dédiées aux poids lourds sont ouvertes à tous.
Enfin, un schéma directeur de déploiement des bornes de recharge pour poids lourds a été établi pour le réseau routier national.
En 2025, les aides du programme E-Trans changent de forme avec non plus une enveloppe (et donc une sélection des transporteurs), mais avec un principe plus équitable et surtout sans limite de montant global : la fiche d'opération standardisée CEE (voir 62718). La fiche TRA-EQ-129 est dédiée à l'achat ou à la location d'un véhicule lourd électrique neuf de transport de marchandises ou issu d'une opération de rétrofit électrique.
De quoi réjouir l'un des membres de la Csiam, Daimler Trucks France, dont le président affirme : « Nous, constructeurs, avons les produits, fiables et performants. Donc il faut aussi qu'à nos côtés, l'écosystème du transport routier, les instances gouvernementales et les fournisseurs d'énergie fassent un effort commun pour développer les indispensables infrastructures nécessaires pour atteindre la décarbonation de la mobilité lourde ». - MF
Still France a un nouveau directeur et automatise le fonctionnement de ses chariots
Sébastien Quadrao a pris la tête de Still France, succédant à Jacques Arrighi, qui évolue vers de nouvelles responsabilités au sein du groupe Kion. Chez Still depuis 2003 en tant qu'attaché commercial, cet ingénieur de formation a été successivement ...
Sébastien Quadrao a pris la tête de Still France, succédant à Jacques Arrighi, qui évolue vers de nouvelles responsabilités au sein du groupe Kion. Chez Still depuis 2003 en tant qu'attaché commercial, cet ingénieur de formation a été successivement responsable des ventes, directeur de l'agence du Nord, puis de l'agence Paris Normandie.
Sébastien Quadrao a intégré en 2022 le comité de direction de Still France en tant que directeur des services, avant d'élargir ses responsabilités en 2023 en devenant directeur des ventes et services. Son objectif : consolider la position de leader de Still et relever les défis de demain, qui comprennent notamment l'automatisation des chariots.La gestion des entrepôts et des plates-formes logistiques fait face à une pénurie de main-d'œuvre et à des exigences accrues en matière d'efficacité. L'automatisation étant l'une des solutions, Still a mis au point des solutions adaptées aux besoins spécifiques de ses clients, simples d'utilisation.
Still s'attache à démonter les idées reçues sur l'automatisation (dont la complexité de sa mise en place et on coût élevé), qui selon lui ne reflètent plus la réalité du marché. « Avec les bonnes solutions et un accompagnement adéquat, toute entreprise peut intégrer l'automatisation, quelle que soit sa taille ou son expérience », affirme l'équipementier.
Pour garantir le succès d'un projet d'automatisation, Still mise sur des technologies éprouvées et des solutions standardisées, facilement adaptables aux configurations existantes. Cette approche réduit les risques, simplifie la maintenance et permet aux entreprises de progresser à leur rythme.
Forte de son expertise et d'un réseau solide de partenaires, notamment pour les systèmes de stockage et convoyeurs, Still propose des solutions sur mesure, allant des projets simples avec un seul chariot automatisé (« iGo easy ») aux systèmes complexes nécessitant une coordination parfaite entre plusieurs systèmes et chariots (« iGo systems »).
Soulignons que les chariots frontaux qui permettent de charger les camions auront, eux, toujours un conducteur, car l'étroitesse des semis et le manque de stabilité du sol ne permet pas l'automatisation... - MF
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Le nouveau directeur de Still France, Sébastien Quadrao, doit notamment contribuer au développement commercial de l'automatisation de ses chariots.
Le nouveau directeur de Still France, Sébastien Quadrao, doit notamment contribuer au développement commercial de l'automatisation de ses chariots.
Doté de la nouvelle cabine ProCabin, l'Actros L, vaisseau amiral de Mercedes, offre une aérodynamique améliorée qui va bénéficier au transporteurs allemand Tevex Logistics, spécialisé dans le transport frigorifique et basé en Rhénanie-du-Nord-Westpha...
Doté de la nouvelle cabine ProCabin, l'Actros L, vaisseau amiral de Mercedes, offre une aérodynamique améliorée qui va bénéficier au transporteurs allemand Tevex Logistics, spécialisé dans le transport frigorifique et basé en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Les 14 premiers exemplaires d'une commande de 150 unités lui ont été livrés. Les autres devraient arriver d'ici la fin 2025. - MF
Sofrilog reprend à Mousset les activités distribution de Jetfreeze
Sofrilog, qui a repris des agences Panalog en 2021 et 2022, et NJS Faramia en 2023, est en pleine phase de développement de ses flux de distribution. Le groupe Mousset-Jetransporte, qui choisit de se recentrer sur ses activités stratégiques, vient de...
Sofrilog, qui a repris des agences Panalog en 2021 et 2022, et NJS Faramia en 2023, est en pleine phase de développement de ses flux de distribution. Le groupe Mousset-Jetransporte, qui choisit de se recentrer sur ses activités stratégiques, vient de lui céder l'activité distribution dernier kilomètre de Jetfreeze, acquis en 2018.
Ce spécialiste du transport multitempérature (ambiant, froid positif, froid négatif) créé en 2007 à Boulogne-sur-Mer dessert ses clients food-service en France, au Royaume-Uni, au Benelux et en Suisse. Fort de 250 collaborateurs et de 145 cartes grises, Jetfreeze a 7 agences réparties sur tout le territoire : Athies (62), Rungis (94), Boulay-Moselle (57), Mâcon (01), Montagny (69), Plan d'Orgon (13), Les Sables-d'Olonne (85).
Le groupe Sofrilog, acteur majeur de la logistique et du transport grand froid, va ainsi pouvoir élargir sa couverture géographique et renforcer son positionnement en distribution multitempérature. - MF