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Dès 2025, les radars automatiques pourront détecter trois nouvelles infractions
Outre les excès de vitesse, les radars automatiques modernisés pourront théoriquement contrôler à partir de 2025 le non-respect des distances de sécurité, le non-port de la ceinture et l'usage du téléphone. Au nombre de 4 000 radars aujourd'hui, il p...
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Outre les excès de vitesse, les radars automatiques modernisés pourront théoriquement contrôler à partir de 2025 le non-respect des distances de sécurité, le non-port de la ceinture et l'usage du téléphone. Au nombre de 4 000 radars aujourd'hui, il pourrait y en avoir 4 160 sur nos routes en 2025, qui auront recours à l'IA.
Parallèlement, 500 radars urbains devraient être installés partout en France suite à l'adoption de la loi 3DS de 2024, qui permet le transfert aux Régions des autoroutes, routes nationales ou portions de voies non concédées.
Concernant les trois nouvelles infractions, l'association 40 millions d'automobilistes souligne que chacune d'elles donne lieu à une amende de 135 euros et à un retrait de trois points sur le permis de conduire et rappelle que ces infractions sont cumulables. il sera donc possible d'être sanctionné simultanément pour les trois infractions par le même radar ! Faites le calcul : ça fait 405 euros et 9 points en moins. Et là, c'est hors excès de vitesse...
40 millions d'automobilistes dénonce le recours à outrance au système de verbalisation automatique. Pour une meilleure prévention des comportements dangereux, elle préconise plutôt le recours aux contrôles routiers des forces de l'ordre. « Si un usager se fait doubler par un autre et qu'il se rabat devant lui sans respecter la distance de sécurité, c'est celui qui s'est fait doubler qui sera sanctionné, alors que c'est bien la victime ! », fait remarquer l'association à titre d'exemple pour montrer que cette mesure n'est pas destinée à renforcer la sécurité, mais plutôt à engranger de l'argent.
Autre sujet d'inquiétude soulevé par 40 Millions : la généralisation du 30 km/h dans les villes, d'autant que pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h dans des zones où la limitation est inférieure ou égale à 50 km/h, le montant de l'amende forfaitaire s'élève à 135 euros (et non 68 euros). « Pour autant, on ne peut évidemment pas qualifier de chauffard un usager qui se déplace à 35 km/h en ville », rappelle Pierre Chasseray, le délégué général de 40 Millions. Il appelle tous les usagers de la route à se mobiliser en signant la pétition en ligne « Pas des Escargots ! ». - MF
Le téléphone au volant pourra être repéré par les radars automatiques modernisés, qui mettront en oeuvre l'intelligence artificielle (photo d'illustration Freor)
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Le téléphone au volant pourra être repéré par les radars automatiques modernisés, qui mettront en oeuvre l'intelligence artificielle (photo d'illustration Freor)
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Thermo King a reçu trois distinctions au salon IAA
Le modèle de groupe frigo Advancer A-500e Spectrum électrique de Thermo King, alimenté par l'AxlePower, a remporté le prix international de la semi-remorque (ex-Prix de l'innovation des semi-remorques) dans la catégorie Environnement.
L'équip...
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Le modèle de groupe frigo Advancer A-500e Spectrum électrique de Thermo King, alimenté par l'AxlePower, a remporté le prix international de la semi-remorque (ex-Prix de l'innovation des semi-remorques) dans la catégorie Environnement.
L'équipementier a également reçu la plus haute distinction des ETM Awards dans la catégorie Systèmes de gestion des transports pour sa solution ThermoKare 24/7 Fleet Monitoring. Celle-ci exploite la technologie de connectivité Thermo King TracKing, en combinant la surveillance en temps réel de la flotte frigorifique, le diagnostic à distance et l'assistance proactive.
Chaque anomalie identifiée déclenche la résolution du problème par le centre d'exploitation Uptime de l'équipementier. Dans les cas nécessitant l'intervention d'un technicien, les clients reçoivent des notifications immédiates et des indications sur le concessionnaire et le point de service Thermo King les plus proches.
Enfin, l'unité Advancer A-500 Spectrum a obtenu la deuxième place dans la catégorie Semi-remorques frigorifiques, toujours dans le cadre des ETM Awards. Le choix est réalisé par les lecteurs de mags spécialisés les plus importants en Allemagne. - MF
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Daimler Truck et Volvo Group signent leur accord de conception en commun de PL par logiciel
Nous l'avions déjà évoqué en mai 2024 (voir 61787). Pour faire face aux gros investissements que nécessite notamment la numérisation des camions, Daimler Truck et Volvo Group vie...
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Nous l'avions déjà évoqué en mai 2024 (voir 61787). Pour faire face aux gros investissements que nécessite notamment la numérisation des camions, Daimler Truck et Volvo Group viennent de formaliser leur joint-venture en signant un un accord contraignant. Le siège social de la coentreprise 50/50 sera bien à Göteborg, en Suède.
Les deux groupes peuvent ainsi commencer à collaborer à la conception de camions et de système d'exploitation normalisés permettant des mises à jour rapides sur les PL de demain. En offrant leurs produits à d'autres équipementiers, ils leur permettront de créer des couches logicielles différenciées. L'objectif est d'établir une norme industrielle et de mettre au point des fonctions de véhicules numériques autonomes pour les produits des deux groupes.
Les activités de l'entreprise commune comprendront la spécification et la fourniture d'unités de contrôle centralisées à haute performance dédiées aux véhicules industriels et capables de traiter de grandes quantités de données. La transaction pour l'entreprise commune devrait être finalisée au cours du premier semestre 2025, sous réserve de l'obtention de toutes les autorisations réglementaires requises. - MF
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Du lourd au salon Epoqu'auto les 8-10 novembre à Lyon
Le prochain salon Epoqu'auto, c'est du vendredi 8 au dimanche 10 novembre prochain à Lyon Eurexpo. Partenaire historique du salon, la Fondation Berliet a été rejointe il y a quelques années par l'Association PTRA (Patrimoine du Transport Routier Anci...
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Le prochain salon Epoqu'auto, c'est du vendredi 8 au dimanche 10 novembre prochain à Lyon Eurexpo. Partenaire historique du salon, la Fondation Berliet a été rejointe il y a quelques années par l'Association PTRA (Patrimoine du Transport Routier Ancien). Ils proposent ensemble des plateaux mitoyens, mettant en valeur la richesse du patrimoine français en matière de véhicules industriels.
L'Association PTRA présentera trois camions, vedettes du film Cent Mille Dollars au soleil, sorti il y a 60 ans : Un Berliet GBC8 6x6 Gazelle rouge (1959), un Berliet TLM10M2 vert vosgien (1961), et un Berliet TBO 15 bleu foncé (1967). Une tente et un écran géant seront en outre installés par le Club des 3A pour projeter les scènes où les camions Berliet jouent un rôle central.
Pour compléter ce plateau, le club PTRA a choisi de présenter quatre camions gazobois de fabrication française : un Renault AHN (1942), un Citroën U23 (1947) et deux Berliet VDC d'avant-guerre (1938 et 1940). Mais aussi un Pinardier Berliet de 1959, un Fainéant de Renault (1957), et une rare sortie de grange dans son état d'origine : un Renault EP (1916) 4 cylindres essence.
Le plateau « utilitaires » (PL) accueillera également la chenillette Hotchkiss type Castor HB40. Développée pour les expéditions polaires de l'Institut Polaire français Paul-Émile Victor, elle a été conçue pour affronter les conditions extrêmes des régions antarctiques et du Groenland.
De son côté, la Fondation Berliet mettra à l'honneur l'École Automobile Lyonnaise, en exposant sept véhicules de quatre constructeurs locaux : Berliet, Luc Court, Cottin-Desgouttes et Rochet-Schneider, illustrant l'alliance de puissance, robustesse, légèreté et innovation technologique.
Les sept modèles exposés seront : un Camion Berliet M (1910), un Berliet type AK4 (1911), une Camionnette Rochet-Schneider 12 HP (1912), un Porte-fûts Luc Court (1912), une Autopompe Rochet-Schneider (1921), un Roadster Cottin-Desgouttes (1929), et une Limousine Berliet VRD 19 (1933).
Par ailleurs, trois véhicules de la collection de la Fondation Berliet sont présentés ailleurs sur le salon : la Gazelle Berliet et le PL 25 Hotchkiss sur le plateau PTRA, et le Renault OS sur le stand Les Renault d'avant-guerre. - MF
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Le salon Technotrans a tenu ses promesses
L'édition anniversaire de Technotrans (20e !) a confirmé sa position de salon régional de premier plan pour la filière du transport routier de marchandises dans le Grand Ouest. Parmi les 7 200 visiteurs se trouvaient un peu plus de 40% de transporteu...
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L'édition anniversaire de Technotrans (20e !) a confirmé sa position de salon régional de premier plan pour la filière du transport routier de marchandises dans le Grand Ouest. Parmi les 7 200 visiteurs se trouvaient un peu plus de 40% de transporteurs, mais aussi des étudiants venus découvrir les différents métiers de la filière, de manière ludique, à l'aide notamment de casques VR et de simulateurs de conduite.
170 exposants ont répondu présent (+30% par rapport à 2022), un hall ayant été ajouté, essentiellement occupé par les sociétés de service. La grande majorité des constructeurs de véhicules industriels, carrossiers, équipementiers, éditeurs de logiciels et fournisseurs de technologie étaient de la partie, permettant aux professionnels de mieux appréhender les grandes tendances et évolutions du secteur. Les visiteurs ont ainsi pu réaliser des essais sur route ouverte avec les véhicules industriels électriques proposés par les constructeurs.
Le salon Technotrans a été également l'occasion de récompenser les projets RSE les plus marquants lors de la cérémonie de remise des Trophées RSE 2024. Dans la catégorie Trophée « durable », deux lauréats : le groupe Vincent, pour sa benne fabriquée avec un acier bas carbone, produit sans émissions de CO2, et la Sipim, pour sa bâche autoréparable afin de réduire la production de déchets. Les deux entreprises ont décidé de reverser leur dotation de 500 euros à deux associations : Les entreprises du cur et Petits frères des pauvres.
Le Handi-truck, un camion-école adapté, doté des dernières technologies pour former les personnes en situation de handicap et rendre accessible les métiers du TRM, est arrivé premier dans la catégorie Trophée inclusif. L'Aftral, l'Agefiph et OPCO Mobilités, qui ont mené ce projet à bien, ont reversé la dotation de 500 euros à l'association Afri'4L.
Le coup de cur du jury est allé à l'entreprise Dian, pour son projet qui vise à rendre plus équitables les conditions de travail des collaborateurs au sein de ses concessions poids lourds. Sa dotation d'un montant de 1 000 euros a été reversée à l'association La Halte du Cur. - MF
Tous les constructeurs sauf Man étaient présents dans le grand hall (photos Fréor)
Un élève en Bac pro d'une école de Vendée s'entraîne au simulateur, avec des conseils d'un formateur Aftral.
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Activité du TRM au 3e trimestre 2024 : ça stagne sévèrement
Les conclusions de l'enquête de conjoncture du 3ème trimestre 2024 de la FNTR sont inquiétantes pour le secteur du TRM et ses entreprises. Les remontées du terrain indiquent que l'activité au 3e trimestre 2024 stagne, sans aucune amélioration par rap...
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Les conclusions de l'enquête de conjoncture du 3ème trimestre 2024 de la FNTR sont inquiétantes pour le secteur du TRM et ses entreprises. Les remontées du terrain indiquent que l'activité au 3e trimestre 2024 stagne, sans aucune amélioration par rapport au 2e trimestre. Les transporteurs ne prévoient pas d'amélioration pour le 4e trimestre 2024.
Parallèlement, l'emploi régresse et les investissements chutent par rapport au trimestre précèdent et restent très en dessous de leur niveau moyen. Résultat : 60% des chefs d'entreprise ne sont pas satisfaits de la situation actuelle, contre 57% au trimestre précédent. Les défaillances d'entreprises du TRM au 3e trimestre 2024, qui ont augmenté de 39,15% par rapport à la même période en 2023, sont un bon indicateur. - MF
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Une tonne de cannabis répartie dans 66 matelas... Le conducteur risque 10 ans de prison
Le cannabis détecté par le chien de la brigade des douanes en Charente-Maritime était réparti dans 66 sommiers dans la remorque de son porteur-remorque. Interpellé dimanche, le conducteur a été mis en examen hier et placé en détention provisoire à Re...
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Le cannabis détecté par le chien de la brigade des douanes en Charente-Maritime était réparti dans 66 sommiers dans la remorque de son porteur-remorque. Interpellé dimanche, le conducteur a été mis en examen hier et placé en détention provisoire à Rennes. Cet homme de 39 ans dont la nationalité n'est pas précisée par France Info n'avait jamais été condamné en France.
Outre les délits douaniers d'importation en contrebande de marchandises dangereuses pour la santé publique et de transport et détention de marchandise dangereuse pour la santé publique sans document justificatif régulier, plusieurs chefs d'inculpation contre lui font l'objet d'une information judiciaire : importation de produits stupéfiants en bande organisée, trafic de produits stupéfiants (transport, détention, acquisition, offre ou cession), participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime. Soit un délit puni de 10 ans d'emprisonnement. - MF
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Un livreur écrasé par un bus à Chamonix
Hier en milieu de matinée, un chauffeur-livreur de 57 ans a été percuté par un bus vide dont le conducteur a perdu le contrôle dans une rue de Chamonix. Le bus a embouti son camion de livraison en stationnement alors qu'il se trouvait sur la trajecto...
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Hier en milieu de matinée, un chauffeur-livreur de 57 ans a été percuté par un bus vide dont le conducteur a perdu le contrôle dans une rue de Chamonix. Le bus a embouti son camion de livraison en stationnement alors qu'il se trouvait sur la trajectoire. Ecrasé, il a été médicalisé sur place et évacué à l'hôpital d'Annecy, en état d'urgence absolue, en hélicoptère. À suivre... - MF
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Un camion-corbillard pour mieux rendre hommage aux routiers défunts
« J'ai voulu créer un corbillard atypique pour célébrer ceux dont on ne parle jamais : les routiers ». Benjamin Rivaud, le fondateur de la société alsacienne Rivaud, qui vend et loue des véhicules funéraires, vient de lancer au salon des métie...
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« J'ai voulu créer un corbillard atypique pour célébrer ceux dont on ne parle jamais : les routiers ». Benjamin Rivaud, le fondateur de la société alsacienne Rivaud, qui vend et loue des véhicules funéraires, vient de lancer au salon des métiers du funéraire Funexpo, le premier camion corbillard, qui souligne une tendance actuelle dans son secteur : la personnalisation des cérémonies pour refléter la singularité de la personne disparue.
Ce corbillard en version camion basé sur un Mercedes Actros peut être loué par les Pompes funèbres pour les obsèques des passionnés de la route et du transport. « Il existait déjà des corbillards de type fourgon, limousine, hippomobile ou même side-car... mais jamais de véritable camion de plus de 3,5 t en funéraire », souligne Benjamin Rivaud, qui a eu l'idée d'un camion dédié un peu par hasard.
En rentrant chez lui en voiture un jour, il a pris conscience du nombre de camions en circulation, proportionnellement très élevé par rapport aux autres véhicules. « Ces routiers qui passent un temps fou dans leur camion toute l'année n'ont pas la possibilité d'avoir une cérémonie qui leur ressemble vraiment au moment de leurs obsèques », a-t-il alors pensé.
Rivaud a travaillé en collaboration avec un carrossier local spécialisé dans les PL pour doter ce camion corbillard homologué de son compartiment funéraire aménagé et conçu comme un corbillard. En fonction de l'accueil qu'il recevra, cet aménagement funéraire pourra être étendu à d'autres marques et d'autres pays. - MF
C'est un Mercedes Actros qui a été aménagé par un carrossier alsacien pour correspondre au voeu du loueur de corbillards Benjamin Rivaud.
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C'est un Mercedes Actros qui a été aménagé par un carrossier alsacien pour correspondre au voeu du loueur de corbillards Benjamin Rivaud.
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Ça bouge à la tête de Daf France
Franck Rondot est nommé au poste de DG de Daf Trucks France à la place de Renaud Dehillotte, qui a décidé de poursuivre sa carrière en dehors de l'entreprise. Diplômé d'une école de commerce et marketing, il a rejoint Daf en 1999 comme Responsable Ma...
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Franck Rondot est nommé au poste de DG de Daf Trucks France à la place de Renaud Dehillotte, qui a décidé de poursuivre sa carrière en dehors de l'entreprise. Diplômé d'une école de commerce et marketing, il a rejoint Daf en 1999 comme Responsable Marketing Direct et de fil en aiguille, il est devenu directeur des Ventes Réseau, puis Directeur Commercial de Daf Trucks France, jusqu'à aujourd'hui.
Il est remplacé à ce poste par Damien Enot, qui était jusqu'ici Directeur des Ventes Flottes après être passé notamment par les services Après-Vente, Ventes de véhicules neuf et Grands Comptes.
Quant à Fabrice Rondeau, l'actuel directeur des ventes flottes, il succède à Alain Thomas (qui part en retraite) au poste de Directeur Marketing & Développement Réseau de Daf Trucks France. Il a uvré aux Ventes Grands Comptes, à la vente de véhicules neufs, mais aussi à la vente des contrats d'entretien et réparation.
Franck Rondot est le nouveau DG de Daf Trucks France.
Damien Enot est le nouveau Directeur Commercial.
Fabrice Rondeau est le nouveau Directeur Marketing & Développement Réseau.
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Taxe R-Pass : « Une décision unilatérale et contre-productive de la Collectivité européenne d'Alsace »
L'Union TLF exprime son profond désaccord avec la décision unanime de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA) d'instaurer la Taxe R-Pass (voir 62406). Adoptée sans concertation...
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L'Union TLF exprime son profond désaccord avec la décision unanime de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA) d'instaurer la Taxe R-Pass (voir 62406). Adoptée sans concertation véritable avec les acteurs économiques locaux, elle représente selon la fédération une menace directe pour la pérennité du transport routier alsacien déjà fortement fragilisé par la conjoncture actuelle, mais aussi pour l'ensemble de l'économie régionale.
« L'absence de dialogue et de prise en compte des préoccupations des entreprises alsaciennes est un signal inquiétant (...). Contrairement à l'objectif affiché de la CEA, cette taxe manquera totalement sa cible environnementale et créera même l'effet inverse de celui recherché. En ponctionnant les entreprises de transport, elle réduira drastiquement leur capacité d'investissement dans le verdissement de leurs flottes et leurs projets de transition écologique, sans aucune réduction effective des émissions de CO2 », souligne TLF, qui dénonce ce coup dur supplémentaire pour les PME, déjà à bout face à l'excès de fiscalité et appelle donc la Collectivité européenne d'Alsace à revenir sur cette décision « irresponsable ».
TLF enjoint la CEA à engager une véritable concertation avec les acteurs économiques régionaux pour explorer des solutions alternatives et durables.
De son côté, Carole Dupessey, vice-présidente de TLF, a expliqué au ministre des Transports que les entreprises de transport ont besoin d'une baisse de fiscalité. - MF
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Les Géorgiens se spécialisent dans les dispositifs EBS de semi-remorques
Le 1er octobre, nous avions évoqué l'interpellation de trois Géorgiens en Moselle pour vol de dispositifs électroniques de freinage pour semi-remorques ou EBS (voir 62315). Ils a...
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Le 1er octobre, nous avions évoqué l'interpellation de trois Géorgiens en Moselle pour vol de dispositifs électroniques de freinage pour semi-remorques ou EBS (voir 62315). Ils avaient dérobé 42 boîtiers, en agissant systématiquement la nuit. Ils ont dû être jugés à Metz le 21 octobre, mais on n'a aucune nouvelle de la décision judiciaire.
Notre confrère 20 Minutes rapporte aujourd'hui l'identification par la gendarmerie de Rennes et l'interpellation d'une nouvelle équipe, basée à Rennes et en région parisienne. Ces quatre nouveaux individus (de 17, 18 et 32 ans) auraient sévi dans seize lieux différents, volant pour environ 250.000 euros de matériel. Trois seront prochainement jugés pour ces faits. Les deux majeurs encourent une peine maximale de dix ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende, selon le parquet de Rennes.
C'est systématiquement de nuit que ce nouveau gang de Géorgiens, interpellés cette fois en Bretagne, dérobait les EBS des semi-remorques.
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C'est systématiquement de nuit que ce nouveau gang de Géorgiens, interpellés cette fois en Bretagne, dérobait les EBS des semi-remorques.
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75 Mercedes-Benz eActros 600 pour le néerlandais Simon Loos
Le transporteur néerlandais Simon Loos, qui exploitait déjà 60 camions électriques Mercedes, en a commandé 75 supplémentaires, des eActros 600. Le contrat, qui a été conclu lors du salon IAA à Hanovre, est l'une des plus importantes commandes de cami...
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Le transporteur néerlandais Simon Loos, qui exploitait déjà 60 camions électriques Mercedes, en a commandé 75 supplémentaires, des eActros 600. Le contrat, qui a été conclu lors du salon IAA à Hanovre, est l'une des plus importantes commandes de camions électriques de Mercedes-Benz Trucks à ce jour.
Simon Loos s'est d'abord vu confier cet été un eActros 600 (encore à l'état de prototype) pour le faire tester en conditions réelles par trois chauffeurs spécialement formés par les ingénieurs d'essai de Mercedes-Benz Trucks. En quelques mois, il a parcouru 25 000 km en distribution, alimentant en marchandises la chaîne de supermarchés Albert Heijn. Simon Loos a pu ainsi vérifier son aptitude pratique en termes de confort de conduite, de sécurité, de consommation de carburant et d'autonomie.
Simon Loos, DG de Simon Loos, et Karin Rådström, CEO de Daimler Truck. Le contrat a été signé à l'IAA.
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Simon Loos, DG de Simon Loos, et Karin Rådström, CEO de Daimler Truck. Le contrat a été signé à l'IAA.
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Point CNR d'octobre 2024 : l'inflation persiste sur les postes de coûts du transport (hors gazole)
La dernière analyse par le CNR de l'évolution des coûts du transport routier montre que la morosité du contexte économique se prolonge malgré des avancées notables. La croissance du PIB mondial se maintient et devrait stagner à +3,2% en rythme annuel...
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La dernière analyse par le CNR de l'évolution des coûts du transport routier montre que la morosité du contexte économique se prolonge malgré des avancées notables. La croissance du PIB mondial se maintient et devrait stagner à +3,2% en rythme annuel. Pour l'instant, le ralentissement marqué de l'inflation ne provoque pas d'accélération de la demande.
Pour la France, la chute de l'inflation revenue à +1,2% à la fin du 3e trimestre 2024 est même spectaculaire, mais l'attentisme prévaut chez tous acteurs économiques. Pour l'instant, les ménages continuent d'arbitrer en faveur de l'épargne et le déclin des investissements par les entreprises se confirme.
Ces 12 derniers mois, le coût du gazole s'est résorbé, mais il reste supérieur au niveau connu avant la crise de 2022. En France, l'inflation des autres postes de coûts persiste et, en septembre, l'inflation en moyenne annuelle du coût d'exploitation des véhicules industriels hors carburant est toujours supérieure à l'inflation générale, autour de +5,5% en TRM et à +5,8% en TRV scolaire. - MF
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Mauffrey se renforce dans l'agricole en reprenant l'espagnol Global Feed Ecotrans
La reprise de la société Global Feed Ecotrans permet à Mauffrey d'avoir une base en Espagne. Déjà implanté au Luxembourg, en Pologne et en Italie (avec La Nettatutto), le groupe poursuit ainsi sa croissance externe internationale.
Avec Globa...
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La reprise de la société Global Feed Ecotrans permet à Mauffrey d'avoir une base en Espagne. Déjà implanté au Luxembourg, en Pologne et en Italie (avec La Nettatutto), le groupe poursuit ainsi sa croissance externe internationale.
Avec Global Feed Ecotrans, c'est son pôle agricole que le groupe Mauffrey renforce. Spécialisée dans le transport agricole et particulièrement dans la nutrition animale, la société espagnole fait rouler 300 véhicules en propre (dont 80% de tracteurs gaz) et s'appuie sur un large réseau de sous-traitants. Elle dispose de trois sites principaux ainsi que des implantations directes chez les clients. - MF
De g. à d. : Josep María Gonzalez Perarnau, Félix Ojeada JR, directeurs de Global Feed Ecotrans, Dominique Mauffrey, président du conseil de surveillance du groupe Mauffrey et Benoit Schindele, directeur international du groupe Mauffrey.
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De g. à d. : Josep María Gonzalez Perarnau, Félix Ojeada JR, directeurs de Global Feed Ecotrans, Dominique Mauffrey, président du conseil de surveillance du groupe Mauffrey et Benoit Schindele, directeur international du groupe Mauffrey.
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Bert exploite les premiers camions à hydrogène en France
Le transporteur Bert, basé dans la Drôme, est engagé depuis deux ans dans la propulsion hydrogène avec Hyliko. Il a exploité pendant la période des JO un tracteur Renault trucks alimenté par une pile à combustible. Le tracteur a été rétrofité par Hyl...
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Le transporteur Bert, basé dans la Drôme, est engagé depuis deux ans dans la propulsion hydrogène avec Hyliko. Il a exploité pendant la période des JO un tracteur Renault trucks alimenté par une pile à combustible. Le tracteur a été rétrofité par Hyliko, qui, outre le fait de fournir le véhicule, garantit l'approvisionnement en H2 vert via la société Lhyfe et la maintenance du véhicule.
Sponsorisé par Toyota, ce prototype sur lequel Bert n'était pas autorisé à communiquer jusqu'à présent a servi à transporter les véhicules bas carbone Toyota sur les sites prestige de Paris : Château de Versailles, Champs Elysées, Stade de France, La Concorde et le Toyota Park Ave Bir Hakeim. Attelé à une semi remorque porte lourds Rolfi, l'ensemble a fonctionné durant deux mois sans le moindre problème. Fin août, Hyliko a repris ce tracteur pour l'analyser et l'utiliser comme vitrine de son savoir-faire.
De son côté, Point P, l'autre société engagée avec Hyliko, fait également tourner depuis quelques mois un porteur et un tracteur de la même génération de proto.
Toujours en partenariat avec Hyliko, Bert a immatriculé cet été deux porteurs frigo 26 t Hyundai qu'il exploite depuis pour le compte de deux de ses gros clients de la distribution à Paris et en région parisienne. Ils se réapprovisionnent à la station créée par Hyliko et Lhyfe à Villabé (91). Le transporteur n'a pour l'instant rencontré aucun problème de fiabilité avec cette technologie qui tourne au quotidien.
Comme on l'a vu au Mans en 2023, Perrenot utilisait déjà un porteur Hyundai à pile à combustible, mais immatriculé en Allemagne, sans prendre le risque de l'importer en France... - MF
Pendant la période des JO, Bert a fait rouler ce camion pour le compte de Toyota, sans rencontrer aucun problème. Depuis, Hyliko l'a repris pour l'exposer sur des événements, comme ici au Mans 2024.
L'un des deux porteurs frigo 26 t Hyundai à pile à combustible exploités par Bert en distribution à Paris et en région parisienne.
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Le temps de service des routiers français a baissé de 12 minutes
D'après les Données et études statistiques (SDES) publiées par le ministère de la Transition écologique, qui s'appuient sur la lecture de chronotachygraphes, la durée hebdomadaire de service des conducteurs de poids lourds du transport routier de mar...
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D'après les Données et études statistiques (SDES) publiées par le ministère de la Transition écologique, qui s'appuient sur la lecture de chronotachygraphes, la durée hebdomadaire de service des conducteurs de poids lourds du transport routier de marchandises était de 45 heures et 36 minutes en 2023. Ce chiffre indique qu'il a baissé en moyenne de 12 minutes par rapport à 2022.
La baisse du temps de service hebdomadaire est davantage marquée pour les conducteurs grands routiers (-16 minutes, à 47 heures 47 par semaine) que pour ceux en courte distance (-4 minutes, à 44 heures 01 par semaine). 39% du temps de service des conducteurs courte distance (soit 17 heures 10 hebdomadaires) concerne d'autres travaux que la conduite (opérations de chargement/déchargement, formalités administratives, entretien du véhicule, etc.), contre 25 % du temps de service des grands routiers (soit 11 heures 49 hebdomadaires).
Par ailleurs, la part du temps de service hebdomadaire consacré à la conduite est de 74% chez les grands routiers et de 60% en courte distance. Les grands routiers conduisent 9 heures de plus par semaine que ceux sur courte distance, ce qui est en soi assez logique...
Plus de la moitié des conducteurs grands routiers effectuent un service hebdomadaire d'au moins 48 heures et en moyenne, ils parcourent quotidiennement 449 km. L'amplitude de leur journée de travail est de 11 heures et 6 minutes.
Quant au temps d'attente moyen entre deux opérations de chargement/déchargement, il oscille depuis plusieurs années autour de 30 minutes par semaine, et sa part reste minime dans le temps de service hebdomadaire. - MF
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TMS : Sinari regroupe ses 14 filiales historiques sous une bannière unique
Pour acquérir davantage de visibilité sur le marché européen, Sinari, spécialiste européen des systèmes informatiques transport, a décidé de regrouper l'ensemble de ses filiales historiques sous une bannière unique, Sinari. Cela entraîne parallèlemen...
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Pour acquérir davantage de visibilité sur le marché européen, Sinari, spécialiste européen des systèmes informatiques transport, a décidé de regrouper l'ensemble de ses filiales historiques sous une bannière unique, Sinari. Cela entraîne parallèlement une nouvelle organisation du groupe, qui va mutualiser les savoir-faire et compétences de ses filiales et simplifier l'accès à l'ensemble de sa gamme de solutions pour tous ses clients.
Sinari, créé en 2019, opérait jusqu'à présent auprès de 6 000 clients en France et au Benelux à travers ses filiales dont certaines existent depuis 1977 : OMP, Eliot (informatique embarquée), GPI, Stock-it, IT 2000, TAS-TMS, Cofisoft, CJM, Xyric, ITEM, Icare, AxioRoute, Negsys et A Plus Informatique. Dans leur ensemble, elles couvrent l'intégralité de la chaîne du transport et de la logistique (TMS, WMS, FMS, informatique embarquée, optimisation de tournées, gestion sociale...)
La nouvelle équipe R&D du groupe Sinari compte près de 120 collaborateurs (plus de 30% des effectifs). En 2024, elle a lancé Sinari Network, une nouvelle plateforme SaaS d'échange de données services. Le siège du groupe est à Cesson-Sévigné (Rennes - 35) et il gère 10 sites en France : La Ferté Macé, Angers, Dijon, Strasbourg, Lyon, Chateauroux, Chambéry, Voiron, Nice, Toulon, La celle St Cloud et à Ieper en Belgique. - MF
Sébastien Rufflé, le président de Sinari, a officialisé la bannière unique sur le salon Technotrans, à Nantes.
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Sébastien Rufflé, le président de Sinari, a officialisé la bannière unique sur le salon Technotrans, à Nantes.
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Schmitz Cargobull a produit son 2 000 000e essieu
Le fabricant allemand de semi-remorques Schmitz Cargobull, a franchi la barre du 2 millionième essieu produit dans son usine d'Altenberge, au bout de vingt ans de fabrication. Durant ces années, sachant que l'essieu joue un rôle essentiel dans la dét...
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Le fabricant allemand de semi-remorques Schmitz Cargobull, a franchi la barre du 2 millionième essieu produit dans son usine d'Altenberge, au bout de vingt ans de fabrication. Durant ces années, sachant que l'essieu joue un rôle essentiel dans la détermination des coûts d'exploitation et de la rentabilité d'une remorque, Schmitz Cargobull a investi en continu dans l'optimisation et l'automatisation de ses installations de production d'essieux et de trains de roulement.
Une étape clé dans ce processus a été la création d'un processus de production d'essieux entièrement automatisé et à commande numérique, qui a été mis en uvre à Altenberge en 2023 dans le cadre de la stratégie de transformation des usines Schmitz Cargobull en « usines intelligentes ».
L'un des points forts de la gamme est un essieu générateur électrique, utilisé dans la semi-remorque frigorifique entièrement électrique S.KOe Cool. Cet essieu innovant régénère l'énergie pendant que la remorque roule, ce qui prolonge la durée de fonctionnement du groupe frigorifique.
Les essieux produits à Altenberge alimentent également les sites de production de l'entreprise à Vreden (D), Gotha (D), Panevėžys (LT), Adapazarı (TR), Zaragoza (E) et Manchester (UK). Environ 95 % de toutes les remorques d'Altenberge et plus de 90 % des véhicules du groupe sont équipés de l'essieu maison de Schmitz Cargobull. - MF
Günther Schweitzer, COO de Schmitz Cargobull, et toute l'équipe des essieux.
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Günther Schweitzer, COO de Schmitz Cargobull, et toute l'équipe des essieux.
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La taxe poids lourds alsacienne adoptée à l'unanimité
Tous les amendements déposés par l'opposition et autres arguments réfutant l'intérêt de l'écotaxe poids lourds alsacienne (appelée R-PASS) n'ont eu aucun effet sur la décision finale ! On apprend par notre confrère lalsace.fr que les élus de la Colle...
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Tous les amendements déposés par l'opposition et autres arguments réfutant l'intérêt de l'écotaxe poids lourds alsacienne (appelée R-PASS) n'ont eu aucun effet sur la décision finale ! On apprend par notre confrère lalsace.fr que les élus de la Collectivité européenne d'Alsace, réunis en session plénière ce lundi matin à Colmar, ont approuvé à l'unanimité son lancement au début de l'année 2027.
L'objectif affiché reste la lutte contre le trafic en transit et le financement de la gestion de la dégradation des routes par les camions.
Cette taxe s'appliquerait sur 240 km de routes, essentiellement l'axe nord-sud alsacien, au tarif moyen de 15 centimes du kilomètre.
L'ensemble des élus présents ont voté en faveur de la taxe, qu'il s'agisse des deux groupes composant la majorité (LR et Centristes) de Frédéric Bierry mais aussi les quatre élus communiste et écologistes de l'opposition qui ont voté la délibération en dépit du fait que les cinq amendements qu'ils avaient préparés pour durcir la taxe ont été rejetés.
Le vote s'est déroulé alors que le Collectif pour la compétitivité de l'économie alsacienne (CCEA), regroupant les milieux économiques alsaciens, notoirement opposés au projet de taxe, manifestait devant les portes de la CEA pour la seconde fois en quinze jours.
Les acteurs de l'économie alsacienne inquiets
Les milieux économiques alsaciens restent radicalement opposés à la taxe. Ils estiment qu'elle n'atteindra pas ses objectifs de lutte contre le trafic en transit et contre les stratégies de contournement de la LKW Maut allemande, et « plombera » les comptes des entreprises alsaciennes. - MF
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