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Des camions de la Libération à Epoqu'auto du 7 au 9 novembre à Lyon
Du 7 au 9 novembre, au salon Epoqu'auto (Lyon Eurexpo), on pourra voir 15 utilitaires et camions civils militaires reprendre vie, pour souligner le 80ᵉ anniversaire de la Libération, mais aussi illustrer la reconstruction et le retour à la vie ...
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Du 7 au 9 novembre, au salon Epoqu'auto (Lyon Eurexpo), on pourra voir 15 utilitaires et camions civils militaires reprendre vie, pour souligner le 80ᵉ anniversaire de la Libération, mais aussi illustrer la reconstruction et le retour à la vie civile. Ce plateau spectaculaire a été constitué avec le concours du Club PTRA (Patrimoine du transport routier ancien) et du collectionneur-restaurateur Mat ma Rouille.
Les visiteurs découvriront une mise en scène réunissant engins militaires, véhicules civils et raretés d'avant-guerre, dont plusieurs présentés pour la première fois au public. Ces utilitaires témoignent d'une ingéniosité rare, où chaque détail servait un objectif : avancer, transporter, reconstruire. On pourra ainsi admirer notamment le Pacific M26, impressionnante dépanneuse lourde capable de lever 22 t, véritable monstre mécanique utilisée pour évacuer les chars.
Mais aussi un GMC de 1943, un Loyd Carrier (véhicule de transport de troupes canadien), un Citroën C6 Kégresse, semi-chenillé français emblématique, rappelant l'ingéniosité de l'entre-deux-guerres ou encore un Kettenkrad, étonnante moto-chenillette allemande tout-terrain, aussi agile qu'inédite. La Renault Monaquatre boulangère (1933) fait office de symbole du retour à la vie quotidienne dans les villages libérés.
Rappelons que par ailleurs, on pourra admirer sur le salon les plateaux « Les marques lyonnaises disparues » et « La Fondation Berliet : les énergies alternatives », qui mettent en évidence la richesse du patrimoine lyonnais et l'audace des innovations d'hier (voir 63893). - MF
Le GMC de 1943
Ce Pacific M26 transporte un char Sherman
Un semi-chenille Citroen C6 Kégresse.
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Vendanges : deux eActros 600 au service (silencieux) des champagnes Pommery
Après les avoir testés, les Transports Lebrun (50 camions-citernes alimentaires) ont mis en service pour les vendanges 2025 deux eActros 600. Attelés à des citernes de 19 000 l mono-essieu ou de 33 000 l à trois essieux, ils collectent le jus issu de...
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Après les avoir testés, les Transports Lebrun (50 camions-citernes alimentaires) ont mis en service pour les vendanges 2025 deux eActros 600. Attelés à des citernes de 19 000 l mono-essieu ou de 33 000 l à trois essieux, ils collectent le jus issu des pressoirs et l'acheminent vers les cuves du groupe Vranken Pommery. - MF
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GT, qui fêtera bientôt ses 80 ans, continue sa croissance
La morosité du marché n'empêche pas le bordelais GT solutions de continuer sa croissance, cherchant à renforcer sa présence dans ses différents secteurs d'activité. « Pour l'instant, ce n'est pas l'effondrement, mais on ressent un effet ciseau ent...
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La morosité du marché n'empêche pas le bordelais GT solutions de continuer sa croissance, cherchant à renforcer sa présence dans ses différents secteurs d'activité. « Pour l'instant, ce n'est pas l'effondrement, mais on ressent un effet ciseau entre les coûts de revient orientés à la hausse et la difficulté à revaloriser nos prestations. On doit continuer à croître tout en restant sur nos spécialités, pour résister sur ce marché du TRM à concentration lente », note Matthieu Sarrat, le DG. L'entreprise se partage entre la location de camions avec conducteur et les réseaux spécialisés (dont 30% en transport de pneus et 25% en transport de matériaux). Le bon positionnement de l'entreprise dans ses réponses aux appels d'offre lui a permis de maintenir une croissance de 4 à 5 % en 2024.
12% du parc de 1600 PL est passé en énergie alternative. Hormis 15 camions B100 et 127 porteurs GNC, le bordelais a investi progressivement dans 32 camions électriques, dédiés à plusieurs métiers. La courte distance étant dans l'ADN de GT, cette technologie est bien adaptée à ses activités. En transport frigo notamment, les conducteurs apprécient vraiment le silence et l'absence de vibrations.
Suite à un investissement dans un camion-grue électrique, GT attend désormais de tester son exploitation sur un cycle de vie complet pour en évaluer la pertinence et s'engager plus avant. Il a aussi mis à la route au sein de sa filiale Stavi les deux premières dépanneuses électriques de France, sur la région bordelaise.
Toujours proche de ses conducteurs, GT solutions a innové récemment en apportant un soutien à ceux qui sont « aidants » et donc souvent absents, avec notamment une adaptation des horaires. L'entreprise sensibilise également les roulants aux risques cardiaques, avec des actions de dépistage et de prévention. - MF
Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions, ressent un effet ciseau entre les coûts de revient orientés à la hausse et la difficulté à revaloriser les prestations.
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Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions, ressent un effet ciseau entre les coûts de revient orientés à la hausse et la difficulté à revaloriser les prestations.
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Un 52-tonnes Daf avec un châssis 10x4 produit d'usine
En proposant un châssis 10x4 conçu pour la construction notamment, capable de supporter une charge utile élevée (PTC technique de 52 t), Daf promet une excellente maniabilité. Ce cinq-essieux Faf est doté d'un train triple composé d'un double train t...
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En proposant un châssis 10x4 conçu pour la construction notamment, capable de supporter une charge utile élevée (PTC technique de 52 t), Daf promet une excellente maniabilité. Ce cinq-essieux Faf est doté d'un train triple composé d'un double train tandem moteur et d'un essieu fou directeur relevable.
Les deux essieux avant, de 8 ou 9 t, sont à suspension à ressort à lames. Ils permettent l'installation de grues de manutention lourdes directement derrière la cabine. Le train arrière triple, de 34 t, est à suspension pneumatique. Il permet de charger des bennes amovibles ou des conteneurs lourds, où le poids total peut temporairement reposer presque entièrement sur le dernier essieu. Ce nouveau châssis vient rejoindre les 4x2, 6x2, 6x4, 8x2 et 8x4. - MF
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Plus de 50 brebis ont succombé au renversement du camion qui les transportait
Hier matin sur la RD900, un camion de transport d'animaux vivants s'est renversé à la sortie de la commune de la Condamine-Châtelard, en direction de Jausiers (Alpes de Haute-Provence). Sur les 280 brebis, une très grande partie ont été blessées, et ...
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Hier matin sur la RD900, un camion de transport d'animaux vivants s'est renversé à la sortie de la commune de la Condamine-Châtelard, en direction de Jausiers (Alpes de Haute-Provence). Sur les 280 brebis, une très grande partie ont été blessées, et plus de 50 ont péri dans cet accident (dont certaines ont dû être euthanasiées). Les deux occupants de la cabine, un homme de 44 ans, et une femme de 36 ans, ont pu rester sur place, ne nécessitant pas d'être transportés à l'hôpital. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour connaître les causes de l'accident du poids lourd. - MF
©Gendarmerie 04
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©Gendarmerie 04
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Le rôle de la Csiam dans le soutien au TRM valorisé par Solutrans
Au salon Solutrans, Benoît Tanguy, le président de la branche véhicules industriels de la Csiam, recevra le titre de personnalité de la Filière 2025 par la Fédération Française de Carrosserie (FFC) pour son engagement en faveur de la filière professi...
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Au salon Solutrans, Benoît Tanguy, le président de la branche véhicules industriels de la Csiam, recevra le titre de personnalité de la Filière 2025 par la Fédération Française de Carrosserie (FFC) pour son engagement en faveur de la filière professionnelle et de son évolution. Benoît Tanguy, qui est aussi le DG de Scania France, va recevoir ce titre sur le salon Solutrans au nom de la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam).
Ces dernières années, la Csiam a en effet multiplié les initiatives concrètes, notamment sur les enjeux liés à la transition énergétique. Dans un contexte de fortes tensions budgétaires, elle a pu préserver en 2024 une enveloppe de 130 millions d'euros destinée aux aides à l'acquisition ou à la location de PL électriques, alors qu'elle était menacée de réduction.
La Csiam s'est ensuite mobilisée pour rendre les dispositifs d'aide plus accessibles aux PME avec moins de dix véhicules (85% sont des entreprises du TRM en France), en contribuant à la création d'un guichet simplifié, allégeant les démarches administratives.
Elle a ensuite joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la fiche Certificat d'Economie d'Energie (CEE) TRA-EQ-129, un nouveau cadre d'aide plus facile d'accès, systématique et offrant une visibilité pluriannuelle aux entreprises. Elle a également obtenu l'introduction d'une bonification X5 pour les véhicules porteurs de 12 à 26 t.
La Csiam joue par ailleurs un rôle pivot dans le dialogue entre constructeurs, pouvoirs publics et acteurs de la transition énergétique, aux côtés des organisations professionnelles du secteur (l'Union TLF, la FNTR et l'OTRE), de la FFC, de l'Avere, mais aussi des énergéticiens et opérateurs de bornes de recharge.
En qualité de Personnalité de la Filière, Benoît Tanguy succède à Jean-Dominique Senard (Michelin - 2017), Dominique Fernier (Transpolis - 2018), Veronika Wand-Danielsson (ambassade de Suède - 2019), Aline Mesples, Jean-Christophe Pic et Eric Hemar (présidents respectifs de OTRE, FNTR et TLF) (2020-21), Luc Chatel (PFA - 2022), Pierre Coppey (Vinci Autoroutes - 2023) et Philippe Rosier (Symbio - 2024). - MF
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La remise en cause ZFE n'est pas encore actée
L'Assemblée nationale a certes adopté en juin dernier la loi dite de « simplification de la vie économique », qui entérine notamment la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Mais une suppression définitive de ces zones de restriction de la...
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L'Assemblée nationale a certes adopté en juin dernier la loi dite de « simplification de la vie économique », qui entérine notamment la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Mais une suppression définitive de ces zones de restriction de la circulation pour les véhicules les plus polluants (selon leur vignette Crit'Air) est encore en suspens : une commission mixte paritaire doit d'abord se prononcer sur une version commune du texte.
Surtout, cette suppression pourrait être censurée à la fois par l'Europe, au nom de la protection de la qualité de l'air, mais aussi par le Conseil constitutionnel, qui pourrait juger que cette mesure n'a pas sa place dans un texte purement économique (ce que l'on appelle un « cavalier législatif »). Les maires conservent enfin la possibilité de réguler localement la circulation via d'autres dispositifs comme les ZTL (zones à trafic limité), les tarifs de stationnement... - MF
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En s'obstinant à pénaliser le développement des biocarburants, le gouvernement met en danger les transporteurs
Les transporteurs français qui sont inscrits dans une démarche de décarbonation se sentent menacés par la pénalisation des biocarburants par le gouvernement. Les organisations patronales du secteur (TLF, FNTR, OTRE et FNTV) ont eu beau multiplier les...
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Les transporteurs français qui sont inscrits dans une démarche de décarbonation se sentent menacés par la pénalisation des biocarburants par le gouvernement. Les organisations patronales du secteur (TLF, FNTR, OTRE et FNTV) ont eu beau multiplier les alertes, elles découvrent en effet dans les orientations budgétaires envisagées dans le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) que les dispositifs de soutien aux énergies alternatives risquent d'être supprimées (suramortissement et fiscalité avantageuse).
Or les transporteurs (en grande majorité des TPE et PME) ont investi massivement depuis plusieurs années pour verdir leurs flottes : véhicules électriques, bioGNV/GNV, B100, HVO, infrastructures de recharge ou d'avitaillement, et formation des personnels.
Ces investissements, encouragés par les politiques publiques et les objectifs européens, reposaient sur un cadre fiscal stable et lisible, garant de la viabilité économique des choix opérés. Dans sa rédaction actuelle, préviennent les fédés, le PLF provoquerait une onde de choc économique et environnemental irréversible en remettant en cause les soutiens. Maintenir le cadre fiscal actuel pour les biocarburants est indispensable pour sécuriser les investissements réalisés. - MF
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« La hausse de la mortalité routière est le résultat d'une stratégie aveugle, centrée sur les radars et les amendes »
En septembre 2025, la Sécurité Routière fait état de 25 morts de plus qu'en septembre 2024 sur les routes françaises (291 tués au lieu de 266). Une aggravation de la situation que l'association 40 millions d'automobilistes attribue à l'échec d'une st...
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En septembre 2025, la Sécurité Routière fait état de 25 morts de plus qu'en septembre 2024 sur les routes françaises (291 tués au lieu de 266). Une aggravation de la situation que l'association 40 millions d'automobilistes attribue à l'échec d'une stratégie aveugle, centrée sur les radars et les amendes, au détriment de la prévention et de l'éducation routière.
Elle rappelle qu'en France, près d'un accident mortel sur deux est lié à l'alcoolémie ou aux stupéfiants, et que c'est à ces fléaux qu'il faut plutôt s'attaquer, plutôt qu'à la vitesse. « Toujours plus de radars, toujours plus d'argent des radars... et toujours plus de morts sur les routes : c'est l'équation 100% perdante de la sécurité routière », dénonce Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes. - MF
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Cartel des camions : un cabinet d'avocats est parvenu à faire indemniser des transporteurs en France
Pour la première fois en France, des victimes du Cartel des camions ont pu obtenir une indemnisation par voie judiciaire, devant le Tribunal de commerce de Bordeaux. Ils vont percevoir 7 900 euros d'indemnisation globale par camion éligible (en l'occ...
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Pour la première fois en France, des victimes du Cartel des camions ont pu obtenir une indemnisation par voie judiciaire, devant le Tribunal de commerce de Bordeaux. Ils vont percevoir 7 900 euros d'indemnisation globale par camion éligible (en l'occurrence des Mercedes). Cela ouvre la voie aux transporteurs ayant acquis des camions entre 1997 et 2011, qui peuvent désormais espérer une reconnaissance de leur préjudice devant les juridictions nationales.
Rappelons les faits : en 2016, les principaux constructeurs de poids lourds en Europe (Daimler, Man, Volvo/Renault, Iveco et Daf) avaient été sanctionnés par une amende record d'un total de 2,93 milliards d'euros par la Commission européenne. De son côté, Scania avait fait l'objet d'une décision séparée et condamné à une amende à 880 millions d'euros. Entre 1997 et 2011, les sept constructeurs s'étaient en effet entendus pour coordonner les prix, fixer les barèmes de référence et retarder l'introduction de technologies visant à réduire les émissions de CO₂.
Après la condamnation publique au plan européen et une amende administrative est venu le moment où les acheteurs de camions (transporteurs, industriels réalisant du transport en compte propre et collectivités territoriales) ont pu clamer devant les juridictions nationales leur droit à réparation de leur préjudice résultant de l'entente.
Selon le cabinet bordelais qui a gagné dans cette affaire (Lex-Port, membre du réseau Simon Avocats), ce jugement constitue un précédent important, démontrant que les surcoûts imputables à l'entente (évalués à 9%) peuvent désormais être reconnus par les tribunaux de commerce français, ainsi que le préjudice de norme. Les précédents jugements dans ce contentieux avaient, en effet, tous été défavorables aux transporteurs.
Après Daimler, le cabinet prépare actuellement un nouveau recours contre Scania. En outre, le cabinet Lex-Port a pu faire invalider plusieurs jugements défavorables aux transporteurs dont le cas avait été jugé à Lyon. - MF
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4 Man eTGX pour la logistique d'Airbus opérée par Rave
Le groupe Rave (71) a réceptionné ses quatre premiers Man eTGX au Service Center Man de Toulouse. Ce sont des eTGX 20.449 4x2 d'une puissance de 330 kW (449 ch), qui seront affectés à la logistique d'Airbus, très investi lui aussi dans la décarbonati...
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Le groupe Rave (71) a réceptionné ses quatre premiers Man eTGX au Service Center Man de Toulouse. Ce sont des eTGX 20.449 4x2 d'une puissance de 330 kW (449 ch), qui seront affectés à la logistique d'Airbus, très investi lui aussi dans la décarbonation de ses flux.
Les énergies alternatives représentent désormais 30% du parc tracteur du transporteur. Dans ses 36 sites d'exploitations en France (plus de 2 000 cartes grises), il a expérimenté depuis 2009 des carburants alternatifs en recourant tour à tour au B30, au GNV, au Biogaz, au HVO puis au B100. - MF
Jean-Yves Kerbrat, DG de Man France, avec Xavier Charbon, DG du groupe Rave.
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Jean-Yves Kerbrat, DG de Man France, avec Xavier Charbon, DG du groupe Rave.
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Le conducteur a-t-il regardé son antéviseur ?
Un couple de personnes âgées a été écrasé par un semi-remorque en traversant la route hier à Mèze, près de Sète dans l'Hérault. Ils sortaient d'un restaurant et auraient traversé la route en dehors des passages protégés alors que le trafic était à l'...
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Un couple de personnes âgées a été écrasé par un semi-remorque en traversant la route hier à Mèze, près de Sète dans l'Hérault. Ils sortaient d'un restaurant et auraient traversé la route en dehors des passages protégés alors que le trafic était à l'arrêt. Lorsque le feu est repassé au vert, le camion a redémarré, et le chauffeur n'a pas vu les piétons traversant la chaussée devant son véhicule. Les deux piétons ont succombé à leurs blessures. - MF
Il est vrai que le couple a traversé hors des clous, mais l'antéviseur est théoriquement là pour rendre visibles des piétons passant devant la cabine...
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Il est vrai que le couple a traversé hors des clous, mais l'antéviseur est théoriquement là pour rendre visibles des piétons passant devant la cabine...
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Cadences infernales, prix tirés vers le bas... Le ras-le-bol des sous-traitants en livraison express
France 3 Occitanie relate un fait divers qui souligne avec acuité la situation précaire dans laquelle se trouvent tous les sous-traitants de gros transporteurs. Ces livreurs en utilitaires légers sont tributaires de la décision de leur donneur d'ordr...
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France 3 Occitanie relate un fait divers qui souligne avec acuité la situation précaire dans laquelle se trouvent tous les sous-traitants de gros transporteurs. Ces livreurs en utilitaires légers sont tributaires de la décision de leur donneur d'ordre de ne pas renouveler leur contrat, même après plusieurs années de collaboration.
Cela étant arrivé à l'un de leurs collègues, une trentaine de livreurs se sont rassemblés devant le site d'une grande entreprise de distribution de colis près de Montpellier vendredi dernier, pour manifester en soutien de ce sous-traitant. Celui-ci a subi un arrêt brutal de collaboration exclusive au bout de dix-sept ans, alors qu'il emploie sept chauffeurs dans ce cadre.
Avec son témoignage est dévoilée la face cachée de la livraison express : journées surchargées, cadences infernales, prix tirés vers le bas. Les « petites mains » sont utilisées comme variables d'ajustement par les gros transporteurs et n'ont d'autre choix que de travailler dans l'illégalité, selon Transport France, l'association de défense des sous-traitants et livreurs : impossible pour ces sous-traitants de payer à leurs conducteurs toutes les heures supplémentaires, et de respecter le code de la route. L'association Transport France travaille sur un projet de loi pour encadrer ces pratiques. En France, la durée de vie moyenne d'un sous-traitant du transport va de trois à cinq ans, précise-t-elle !
Il n'est pas rare de voir les fourgons faire la course sur les routes et autoroutes, pour respecter les horaires (mais pas les limitations !). (©Lancereau)
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Il n'est pas rare de voir les fourgons faire la course sur les routes et autoroutes, pour respecter les horaires (mais pas les limitations !). (©Lancereau)
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L'Anfa a équipé 22 centres de formation d'apprentis en camions électriques
Alors que la France vise 46 % de poids lourds électriques en 2030, la réussite de cette transition demande d'anticiper dès maintenant la formation des conducteurs et des mécaniciens. Cette nécessité de préparer les jeunes et les formateurs aux nouvea...
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Alors que la France vise 46 % de poids lourds électriques en 2030, la réussite de cette transition demande d'anticiper dès maintenant la formation des conducteurs et des mécaniciens. Cette nécessité de préparer les jeunes et les formateurs aux nouveaux enjeux de l'électrification explique que l'Association pour la formation automobile a investi lourdement.
À partir de fin 2024, l'Anfa a en effet équipé 22 CFA à travers la France en PL électriques (un par centre, à raison de 250 000 à 350 000 euros par véhicule). La dernière livraison de ce programme vient d'avoir lieu au CFA de Mâcon. Au total, ce sont 2 000 élèves qui bénéficieront d'une formation pratique sur véhicules industriels électriques, sur tout le territoire. - MF
Le CFA de Mâcon a reçu un Renault T E-Tech. C'est la marque qui a été le plus choisie, sauf deux centres qui ont pris du Mercedes, et quatre qui ont opté pour du Volvo.
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Les derniers chiffres du TRM ne sont pas encourageants
Dans son « indicateur de fret » de septembre, TLF constate que, faute de confiance suffisante, fragilisée par le climat politique français, la consommation des ménages et l'investissement des entreprises n'embraient pas. Les dirigea...
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Dans son « indicateur de fret » de septembre, TLF constate que, faute de confiance suffisante, fragilisée par le climat politique français, la consommation des ménages et l'investissement des entreprises n'embraient pas. Les dirigeants du TRM, qui le ressentent dans leurs marchés, s'attendent à une fin 2025 délicate.
Les services sont en progression (+1,4%), les achats de biens sont inchangés (+0,1%), mais il n'y a toujours pas de reprise des achats alimentaires. La plupart des grands segments industriels témoignent d'une production au mieux stable à un niveau bas, sinon en recul.
En juin, les dirigeants du TRM avaient fait état d'une relative amélioration de leur activité. L'embellie s'est avérée de courte durée: leurs anticipations de demande sont nettement retombées en août, et plus encore en septembre. Certains ont profité d'un regain des conteneurs portuaires (+6% sur un an chez Haropa Port), et l'Insee envisage une accélération des exportations au 4e trimestre. Ce serait là un soutien bienvenu, mais insuffisant au regard de la faible demande intérieure. - MF
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Philippe Tabarot se maintient aux Transports
On sent davantage de prudence de la part des organisations patronales suite à la énième constitution d'un gouvernement pour la France (sous l'égide du premier ministre Lecornu). En se lançant la première à saluer le maintien de Philippe Tabarot au mi...
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On sent davantage de prudence de la part des organisations patronales suite à la énième constitution d'un gouvernement pour la France (sous l'égide du premier ministre Lecornu). En se lançant la première à saluer le maintien de Philippe Tabarot au ministère des Transports, l'OTRE réaffirme qu'aucune nouvelle fiscalité ne doit être envisagée dans le PLF 2026.
Elle réaffirme par ailleurs l'urgente nécessité d'une grande loi Transport, ambitieuse et structurante, qui réponde enfin aux attentes des nombreuses TPE, PME et ETI de transport routier. Alexis Gibergues, président de l'OTRE que celles-ci ont besoin de lisibilité et de stabilité. - MF
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France 2 a fait un sujet sur les Relais Routiers qui résistent et s'adaptent
Vendredi, un sujet publié sur France 2 a attiré notre attention par son titre : « Relais routiers : se réinventer pour survivre face à la baisse de fréquentation ». Voici une partie de la retranscription du reportage, avec un focus sur le Relais de S...
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Vendredi, un sujet publié sur France 2 a attiré notre attention par son titre : « Relais routiers : se réinventer pour survivre face à la baisse de fréquentation ». Voici une partie de la retranscription du reportage, avec un focus sur le Relais de Savigny.
En 2005, la France comptait 600 Relais Routiers. Il y en a deux fois moins aujourd'hui, seulement 300, et leur fermeture s'accélère : 50 rien que cette année. Julien Salvestrini, au volant de son poids lourd depuis près de 30 ans, se désole de la situation. Sur son trajet, les bâtiments abandonnés se succèdent. « Dans quelques années, on va faire comment ? Où on va pouvoir se restaurer, où on va pouvoir se laver ? C'est quand même très important. Ça va être compliqué », s'inquiète-t-il.
Les restaurants routiers en bord de nationale sont particulièrement touchés, car aujourd'hui, les poids lourds circulent plus souvent sur les voies rapides. Pour s'en sortir, l'établissement de Michel Visier, gérant du Relais de Savigny, s'est rapproché de sa clientèle de chauffeurs et s'est installé au croisement de plusieurs routes et autoroutes. Il raconte : « On a la 6, la 19 et c'est là où on va partout, dans le Sud, dans le Nord et aussi dans l'Est. Donc c'est pour ça qu'on s'est mis ici ».
Le patron a agrandi son parking et investi dans des bornes électriques. Il attire ainsi plus de clients, et pas seulement des chauffeurs : les habitants des alentours viennent aussi. « On s'est diversifiés, on fait des plats à emporter, on a créé une deuxième salle. Aujourd'hui, je n'ai plus de dettes ». - MF
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Une grosse tonne de cigarettes de contrefaçon découvertes dans un camion polonais
Un camion polonais suspect aux yeux des gendarmes de Mions a été contrôlé au nord de Lyon mercredi 8 octobre. Bonne pioche ! Il cachait plus d'une tonne de cigarettes contrefaites. Le chauffeur a été mis en examen et placé en détention....
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Un camion polonais suspect aux yeux des gendarmes de Mions a été contrôlé au nord de Lyon mercredi 8 octobre. Bonne pioche ! Il cachait plus d'une tonne de cigarettes contrefaites. Le chauffeur a été mis en examen et placé en détention.
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La N7 a retrouvé l'ambiance des années 60
Les automobilistes et les routiers qui ont emprunté ce week-end la N7 entre Lapalisse (03) et Tarare (69) n'en n'ont pas cru leurs yeux. Ils ont croisé une quarantaine de Berliet GLR, TLM, Willème, Deutz, Saviem et Unic. Personne n'était au courant d...
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Les automobilistes et les routiers qui ont emprunté ce week-end la N7 entre Lapalisse (03) et Tarare (69) n'en n'ont pas cru leurs yeux. Ils ont croisé une quarantaine de Berliet GLR, TLM, Willème, Deutz, Saviem et Unic. Personne n'était au courant de l'existence d'un tel rassemblement ce week-end. « Normal, c'est une organisation privée, une initiative entre collectionneurs pour revivre les sensations des routiers de l'époque », nous a expliqué Xavier Hory, joint sur place.
« Pour célébrer la N7 au volant de nos bahuts ou de nos véhicules d'époque, on a décidé de monter la côte de Vendranges (42), traverser Lapalisse (avec ou sans bouchon) et reprendre la N7 à l'envers jusqu'à Tarare en passant par le Col du Pin Bouchain », précise Xavier, qui s'est déguisé en gendarme d'époque, et n'a pas pu s'empêcher de descendre de sa voiture pour fluidifier le trafic ! Malheureusement, comme il n'avait pas reçu à temps de nouveaux freins, il avait troqué sa Renault Juvaquatre « premiers secours Gendarmerie » pour une 2-chevaux.
Un passage par la station Ozo restaurée au Coteau (42) s'imposait. De nombreux admirateurs et usagers de la route se sont arrêtés afin de prendre les anciens camions en photo. Notez la prochaine date de l'Embouteillage de Lapalisse : ce sera les 8, 9, 10, 11 octobre 2026, à l'occasion des 20 ans de l'événement « Nationale 7 Historique ». - AL
Xavier Hory pose avec les motards d'époque devant la station Ozo située au Coteau (42).
Dans des conditions dignes de la N7 des années 60, les collectionneurs ont roulé de nuit et dans le brouillard dans le Col du Pin Bouchain (69).
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Les Français ne sont pas si négatifs vis-à-vis des camions qu'on pourrait le penser
À l'occasion de ses 180 ans et en tant qu'organisateur du salon Solutrans, la Fédération française de carrosserie (FFC) a commandité une étude afin de mieux comprendre le ressenti des Français vis-à-vis du transport de marchandises. Réalisée par Opin...
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À l'occasion de ses 180 ans et en tant qu'organisateur du salon Solutrans, la Fédération française de carrosserie (FFC) a commandité une étude afin de mieux comprendre le ressenti des Français vis-à-vis du transport de marchandises. Réalisée par OpinionWay en septembre 2025 auprès d'un échantillon de 1058 personnes de plus de 18 ans, cette étude vient d'être présentée, en amont de Solutrans (18-22 novembre).
Elle met en lumière l'image globalement positive du camion dans la vie des Français et dans l'économie du pays (62% en moyenne, 76% chez les jeunes de 18 à 24 ans). Cette adhésion confirme que l'image du camion se modernise et séduit les plus jeunes.
Une large majorité considère que le transport routier est essentiel au bon fonctionnement de l'économie (88% des Français). Les Français les voient comme un mode de livraison rapide et flexible (44% dont 52% des 18-24 ans, ce qui correspond à leur attente sociétales) et ayant un rôle indispensable dans la chaine d'approvisionnement de leurs produits (94%).
Par ailleurs, l'étude révèle que les camions participent également à l'homogénéisation des territoires. En effet, ils sont plébiscités par les habitants de zones rurales à 81% et agglomérations de moins de 20 000 habitants (85%), où ils contribuent à maintenir un accès équitable aux biens et services.
L'étude révèle toutefois que les efforts d'amélioration du secteur restent encore aujourd'hui peu connus du grand public. Seulement six Français sur dix estiment que les acteurs du transport routier agissent pour réduire leur empreinte écologique. Parmi ces efforts, la réduction des nuisances sonores est la mieux perçue (59%). Les actions visant à renforcer la sécurité routière, améliorer les conditions de travail des chauffeurs ou moderniser l'image du secteur bénéficient sont également reconnues (65 et 67%).
Par ailleurs, le métier de chauffeur manque de reconnaissance dans la société, une réalité soulignée par 78 % des Français. Cependant, 84 % considèrent que le secteur recrute activement, offrant de nombreuses opportunités professionnelles, et 83 % constatent qu'il s'ouvre de plus en plus aux femmes, signe d'une transformation progressive vers une plus grande diversité et une modernisation de l'image de la profession.
Concernant les nouvelles énergies, seulement 34% se déclarent bien informés (64% entre 18-24 ans, 21% des 65 ans et plus). De même, uniquement 41% se disent informés des initiatives visant à protéger chauffeurs et usagers (58% 25-34 ans, 33% des 65 ans et plus). Ces écarts montrent que l'information circule davantage auprès des jeunes générations, plus sensibles aux enjeux d'innovation et de transition. Mais la FFC conclut globalement que le secteur doit encore mieux communiquer pour toucher l'ensemble de la population.
Parmi les solutions envisagées pour réduire l'impact des PL sur l'environnement, 70% considèrent que le recours des poids lourds de grande capacité (25,25-mètres) pourrait contribuer à réduire les émissions de CO₂, tout en renforçant la sécurité routière et en améliorant les conditions de travail des conducteurs.
Il n'est pas inintéressant de constater que pour soutenir un transport routier plus durable, 78% sont prêts à accepter des délais de livraison plus longs que ceux pratiqués actuellement, mais 70% ne souhaitent pas voir les coûts augmenter en parallèle. - MF
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